Publié le par Alain Schmoll dans romans, Littérature, lecture
Cliquez sur un titre, pour en savoir plus
L'AUTEUR
/image%2F1426270%2F20240421%2Fob_515ef0_capture-d-ecran-2024-04-14-230707.png)
Alain Schmoll, écrivain
Dirigeant et repreneur d'entreprises, je suis aussi un passionné de littérature. Après avoir créé mon blog de lecture, ça va mieux en l'écrivant !..., je me suis mis à l'écriture de fictions.
Dans mes romans, j'embarque vers des dénouements inattendus des personnages en quête fébrile de réussite dans la société contemporaine.
Publié le par Alain Schmoll dans Littérature, chroniques littéraires, romans, lecture
Décembre 2024
73 - Dernières publications
Le 4 décembre 2024,
Intrigues romanesques ancillaires.
La Femme de ménage, de Freia McFadden, et La Petite Bonne, de Bénédicte Pichat.
Le 12 novembre 2024,
Contextes de génocides, atmosphères sombres et pesantes. Lumière par la littérature.
Jacaranda, de Gaël Faye, et Les enfants Oppermann, de Lion Feuchtwanger.
Le 30 octobre 2024,
Quand il me prend l’envie de lire de la littérature américaine… et que l’un des deux livres que je choisis n’est pas de la littérature américaine…
Bien-être, de Nathan Hill, et Long Island, de Colm Tóibín.
Le 7 octobre 2024,
« Oubliées » aujourd’hui, ces guerres ont tué des centaines de milliers de personnes.
Des romanciers en évoquent la mémoire.
Les Guerriers de l’hiver, d’Olivier Norek, et Houris, de Kamel Daoud.
Le 24 septembre 2024,
Toujours plus ! … Pourquoi ? pour qui ? jusqu’où ?
Deux romans passionnants apportent un éclairage… à moins que ce ne soit un trouble.
Le dernier étage du monde, de Bruno Markov, et Cabane, d’Abel Quentin
Novembre 2024
72 - Salon des Ecrivains
Je serai présent, dimanche prochain 17 novembre, de 14h à 18h30, à la Mairie du XVIème, pour le 27ème Salon des Ecrivains.
Je présenterai mes 5 romans.
/image%2F1426270%2F20241113%2Fob_afab03_5-romans-horizontal.jpg)
Octobre 2024
71 - Juste note ? - Rappel de ce que j'écrivais en septembre 2016 (indice 8)
Comme je m’y étais engagé, je note les romans que je lis et que je commente. Sur une échelle de un à cinq, j’indique – dans le désordre – si j’ai aimé, si j’ai aimé un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout. Pas nouveau comme formule.
Dans quelle mesure peut-on considérer mes notes comme « justes » ?
Il m’est arrivé d’être interpellé par un ami lecteur : « tu mets 4 à tel livre ? C’est pourtant sans intérêt et déjà vu cent fois ... ». En l’occurence, pas faux !
Ou à l’inverse : « vous avez mal noté tel livre, un chef d’œuvre ; vous n’avez pas compris le fond génial qui sous-tend... ». Possible !
Lors de coups d’oeil rétrospectifs sur mes commentaires et sur mes notes, il m’arrive de me dire, tout seul, que j’ai été ici trop sévère, là trop généreux. Si je devais me prononcer alors, un mois ou six mois après ma lecture, sans doute noterais-je différemment.
Dois-je pour autant changer la note que j’avais inscrite ?
Non !... J’avais donné cette note au livre quelques jours après l’avoir terminé. C’est ainsi que je l’avais jugé, que je l’avais ressenti personnellement, à ce moment là précisément. Ce n’est certes jamais totalement objectif. Cela tient probablement compte de paramètres variables et incontrôlables, tels que mon humeur, la qualité du livre précédent, le temps qu’il fait, etc...
C’est comme ça. Il n’y a ni justesse ni justice en ce bas monde...
Quelle importance, au fond ? Ce qui compte, c’est ce que vous, vous en aurez pensé.
Je ne change pas une virgule à ces propos écrits il y a 8 ans.
Avec le temps, lectrice, lecteur, je me suis mis à te tutoyer. Je t'invite donc à continuer à me faire part de tes désaccords sur mes appréciations.
Septembre 2024
70 - Invitation
/image%2F1426270%2F20240914%2Fob_712ff7_soiree-19-09-signature.jpg)
Septembre 2024
69 - Dernières publications
Le 4 septembre 2024,
La France sous l’Occupation. Pour l’évoquer, un best-seller de cet été et un livre culte depuis 1943.
Le Barman du Ritz, de Philippe Collin, et L’Armée des ombres, de Joseph Kessel.
Le 28 août 2024,
Le moindre village est hanté de secrètes intrigues. Germent et mûrissent les passions, cuisent et recuisent les haines, traînent et mutent les souvenirs. Qui peut présager ce qui adviendra demain… ou des années plus tard ?
Il ne se passe jamais rien ici, d’Olivier Adam, et Le Venin des souvenirs, de Sophie Lebarbier.
Le 20 août 2024,
Des polars noirs pour dénoncer la face sombre des mythes américains !... Les héros sont fatigués…
La Cité sous les cendres, de Don Winslow, et Au nord de la frontière, de R.J. Ellory.
Le 12 août 2024,
Délinquance, trafic de stups, violences faites aux femmes, cyberpornographie ! Les dangers qui minent notre société ne manquent pas… sans oublier les problèmes du grand âge et de la fin de vie.
La littérature romanesque apporte des éclairages…
Et l’humour ! A-t-il sa place ?
Shit !, de Jacky Schwartzmann, et Papi Mariole, de Benoît Philippon
Le 10 juillet 2024,
Les mystères non élucidés et les circonstances troubles sont du pain bénit pour les romanciers imaginatifs. Avec plus ou moins de réussite !
L’inconnue du portrait, de Camille de Peretti, et La double vie de Dina Miller, de Zoé Brisby.
Le 19 juin 2024,
En ces temps de compétitions sur tous terrains et territoires, voici le match entre les deux écrivains francophones les plus populaires.
Un animal sauvage, de Joël Dicker, vs Quelqu’un d’autre, de Guillaume Musso.
Alors ?… Quel est le gagnant ?
Le 4 juin 2024,
Terrifiante menace sur notre civilisation ! Sera-t-elle déjouée ?… On tremble !…
Enfin pas moi ! Et vous ?
L’année de la sauterelle, de Terry Hayes, et La Conjuration de Dante, de Fabrice Papillon.
Juillet 2024
68 - Un drôle de goût !, photo souvenir
/image%2F1426270%2F20240810%2Fob_a718f5_img-0510.jpeg)
Souvenir de la séance de signature à Deauville, en présence de Gisèle, mon épouse.
Vous êtes venus nombreux, tout au long de la matinée. Merci
La photo est prise par Guilaine Depis, mon attachée de presse.
Juillet 2024
67 - Un drôle de goût !, suite
Le 10 juillet 2024,
Pour ceux qui seront en Normandie la semaine prochaine.
/image%2F1426270%2F20240710%2Fob_d72c04_affiche-deauville-2024-a.png)
Mai 2024
66 - Un drôle de goût !
Le 12 mai 2024,
Mon cinquième roman, UN DRÔLE DE GOÛT ! est paru
/image%2F1426270%2F20240512%2Fob_c3bfd2_un-drole-de-gout-broche-jpg.jpg)
Vendre le groupe agroalimentaire laitier qui porte son nom ? Ce n’était pas dans les intentions de Werner Jonquart, qui le dirigeait à Genève depuis sept ans. Mais il reçut des offres si mirobolantes qu’il finit par s’y résoudre.
Quelques semaines après la signature du protocole d’accord, un drôle de goût apparaît dans les fromages et les yaourts du groupe.
C’est le début d’un engrenage. De cyberattaques en menaces personnelles, Werner se retrouve confronté à des conglomérats chinois et américains liés aux pires réseaux de narcotrafiquants.
Julia, qui avait renoué avec Werner à la fin de La tentation de la vague, ne s’attendait certainement pas à servir d’otage ou de monnaie d’échange.
Un drôle de goût ! est disponible sur Amazon en version brochée et en ebook. Pour vous le procurer, cliquez ICI
Mai 2024
65 - Dernières publications
Le 13 mai 2024,
Les films célèbres relèguent dans l’ombre les romans dont ils sont adaptés.
Ceux-ci contiennent pourtant de précieux témoignages sur l’histoire et les mœurs d’une époque.
Le docteur Jivago, de Boris Pasternak, et Gatsby le Magnifique, de Francis Scott Fitzgerald.
Le 16 avril 2024,
Elles sont belles, elles n’ont pas leur langue ni leur plume dans leur poche, elles ont trouvé l’inspiration dans les confins de l’histoire de l’art.
J’ai péché, péché dans le plaisir, d’Abnousse Shalmani, et Les alchimies, de Sarah Chiche.
Le 2 avril 2024,
Les États façonnent les êtres humains.
Peut-il arriver que des êtres humains façonnent des États ?
Le fils du père, de Victor del Arbol, et D’or et de jungle, de Jean-Christophe Rufin.
Mars 2024
64 - Dernières publications
Le 13 mars 2024,
L’Histoire laisse des traces. Aux Etats-Unis, des régions sont peuplées de fantômes et de mythes, qui inspirent les romanciers du cru.
La Sentence, de Louise Erdrich, et Le sang des innocents, de S.A. Cosby.
Le 20 février 2024,
Nous vivrons, vous vivrez, ils ou elles vivront…
Oui, certainement ! Mais dans quel monde ?
Et c’est ainsi que nous vivrons, de Douglas Kennedy, et Qui après nous vivrez, de Hervé Le Corre.
Le 24 janvier 2024,
Deux histoires d’ours et de territoires inhospitaliers, deux options romanesques différentes.
Personne ne meurt à Longyearbyen, de Morgan Audic, et Et vous passerez comme des vents fous, de Clara Arnaud.
Janvier 2024
63 – Dernières publications
Le 2 janvier 2024
Pour les écrivains, comme pour beaucoup d’artistes, la Shoah reste une source d’inspiration intarissable. Peut-on associer devoir de Mémoire et agrément de lecture ?
La bibliothécaire d’Auschwitz, d’Antonio Iturbe, et La vie en fuite, de John Boyne.
En cette dixième année d’existence de ce blog littéraire, je vous adresse mes vœux sincères et amicaux de bonheur, de santé, de prospérité et de plaisir de lire.
Le 13 décembre 2023,
A la différence de l’Ancien Monde, les villes américaines ne disposent que d’une courte Histoire, ce qui n’exclut pas la richesse de la mémoire.
Voilà pourquoi New York inspire toujours les romanciers.
Trust, d’Hernan Diaz, et Les Aiguilles d’or, de Michael McDowell.
Le 21 novembre 2023,
Ils ne sont plus tout jeunes, ont reçu de nombreux prix littéraires, mais pas le Nobel. Certains disent pourtant qu’ils le méritent.
La dernière porte avant la nuit, d’António Lobo Antunes, et Orages tropicaux, de Leonardo Padura.
Novembre 2023
62 – Dernières publications
Le 1er novembre 2023,
Romans des deux écrivains africains ayant reçu le prix Nobel de littérature.
Adieu Zanzibar, d’Abdulrazak Gurnah, et Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde, de Wole Soyinka.
Le 12 octobre 2023,
En dépit de ma tristesse, de ma colère et de mon angoisse, j’ai continué mes lectures.
Dans la rentrée littéraire, deux romans ancrés dans l’air du temps.
Humus, de Gaspard Koenig, et Western, de Maria Pourchet.
Septembre 2024
61 – Salon du Livre du Lagardère Paris Racing
Le 23 septembre 2023,
Présentation de La trahison de Nathan Kaplan.
(Members only)
/image%2F1426270%2F20231106%2Fob_fb4352_livre-et-tablette.jpg)
Septembre 2024
60 – Dernières publications
Le 19 septembre 2023,
Très belle rentrée littéraire ! Voici, en lice pour les prix, les nouveaux romans de deux écrivains français souvent récompensés.
Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea, et L’enragé, de Sorj Chalandon
Le 30 août 2023,
L’été littéraire n’a pas été pas un grand cru. Restait en recours la dernière publication d’auteurs ayant fait leurs preuves depuis longtemps.
Le Romantique, de William Boyd, et Sidi, d’Arturo Pérez-Reverte.
Le 8 août 2023,
Des romans américains récents, chez Gallmeister. Ce que publie cet éditeur est toujours bien. Enfin… presque toujours…
Ecoutez-moi jusqu’à la fin, de Tess Gunty, et Le Silence, de Dennis Lehane.
Le 18 juillet 2023,
Voyages dans le temps sur des sites stratégiques de la Seconde Guerre mondiale. Deux mille pages de lecture romanesque et historique !
Vie et destin, de Vassili Grossman, et La Trilogie berlinoise, de Philip Kerr.
Le 15 juin 2023,
Des thrillers psychologiques dans l’univers de l’art, de la peinture. On peut s’attendre à tout !
C’est « stupéfiant », disait jadis un humoriste !
La Doublure, de Mélissa Da Costa, et La femme en feu, de Lisa Barr
Le 24 mai 2023,
La drogue, l’alcool, des meurtres sanglants, une ville labyrinthique ! L’idée d’autofiction, aussi… Sans oublier le clin d’œil d’un auteur à l’autre… Et pourtant ces deux romans ne se ressemblent pas du tout.
Les éclats, de Bret Easton Ellis, et Colombian psycho, de Santiago Gamboa.
Le 27 avril 2023,
Biographies et autobiographies historiques ou romancées, autofictions et exofictions, autobiographies fictives… on s’y perd !… Mais est-ce grave ?
Franz Kafka ne veut pas mourir, de Laurent Seksik, et La femme qui en savait trop, de Marie Benedict.
Avril 2024
59 – Présence au Salon du Livre de Monaco
Les 15 et 16 avril 2023,
/image%2F1426270%2F20231106%2Fob_76424d_photo-monaco.jpg)
/image%2F1426270%2F20231106%2Fob_50d789_4-romans-monaco-c.png)
Avril 2023
58 – Dernières publications
Le 4 avril 2023,
J’ai été surpris par ces autrices qui m’étaient inconnues et par leur dernier ouvrage, inspiré par le nazisme et la Shoah.
Le bureau d’éclaircissements des destins, de Gaëlle Nohant, et Quand tu écouteras cette chanson, de Lola Lafon.
Le 15 mars 2023,
Impossible de négliger les derniers romans de deux valeurs sûres de la littérature française !
Le Silence et la Colère, de Pierre Lemaitre, et Ceci n’est pas un fait divers, de Philippe Besson.
Le 22 février 2023,
Le roman d’espionnage est un genre littéraire qui a souvent inspiré les écrivains. Hommage à deux grands auteurs récemment disparus.
Tomás Nevinson, de Javier Marías, et L’espion qui aimait les livres, de John le Carré.
Le 1er février 2023,
Ces romans, lus il y a longtemps, m’avaient laissé un souvenir ébloui. Leur relecture aura-t-elle confirmé cette impression ?
Lolita, de Vladimir Nabokov, et Confiteor, de Jaume Cabré.
Le 6 janvier 2023,
De jeunes romanciers, encore peu connus, méritent que l’on parle d’eux. Leurs ouvrages sont très différents, mais le style et l’humour sont présents de bout en bout.
Roman Fleuve, de Philibert Humm, et Patte blanche, de Kinga Wyrzykowska.
Le 23 décembre 2022,
Comment la lecture marque-t-elle l’histoire de l’humanité ? Par la modernité de textes antiques et par le talent d’écrivains immortels.
La cité des nuages et des oiseaux, d’Anthony Doerr, et Le Magicien, de Colm Toibin.
Le 23 novembre 2022,
Ce que l’on croit réalité n’est que manipulation, prétendent-ils, non sans talent ni arrière-pensée politique. Une bonne raison de lire des romans !
Qui se souviendra de Phily-Jo ?, de Marcus Malte, et Paysages trompeurs, de Marc Dugain.
Le 27 octobre 2022,
Ils étaient parmi les favoris du Goncourt, mais ils ne figurent pas parmi les 4 finalistes désignés il y a quelques jours. Ils restent en piste pour les autres prix.
Les liens artificiels, de Nathan Devers, et La vie clandestine, de Monica Sabolo.
Février 2023
57 - La trahison de Nathan Kaplan - Florilège de critiques
Le 22 février,
/image%2F1426270%2F20230222%2Fob_46f6c1_capture-d-e-cran-2023-02-22-a.png)
Retrouvez l'intégralité des critiques sur la page du livre, dans : http://babelio.com.
Janvier 2023
56 - Comment j'ai trouvé mon inspiration pour La trahison de Nathan Kaplan
Le 23 janvier,
Retrouvez mon interview par Dan BURCEA dans LETTRES CAPITALES, meilleure revue en ligne 2021
Janvier 2023
55 - Comment je suis devenu écrivain
Le 23 janvier,
Retrouvez mon interview dans le magazine ENTREPRENDRE par Marc ALPOZZO, écrivain, critique littéraire et professeur de philosophie :
https://entreprendre.fr/alain-schmoll-de-dirigeant-dentreprise-a-ecrivain/
Décembre 2022
54 - La trahison de Nathan Kaplan
Le 23 décembre 2022,
Mon roman LA TRAHISON DE NATHAN KAPLAN est disponible sur Amazon, accessible par ce lien : https://urlz.fr/jGsK
Pour voir les premières critiques, c’est ici : https://urlz.fr/kaNv
/image%2F1426270%2F20221223%2Fob_5d86ac_la-trahison-de-nathan-kaplan-aplat-moy.jpg)
Décembre 2022
53 - La trahison de Nathan Kaplan
Le 15 décembre 2022,
Signature de dédicaces : souvenirs d'une soirée conviviale dans les très beaux salons de l'hôtel du Pas-de-Calais
/image%2F1426270%2F20221223%2Fob_151edf_photos-soiree-dedicaces.jpg)
Décembre 2022
52 - La trahison de Nathan Kaplan
Le 2 décembre 2022,
/image%2F1426270%2F20221122%2Fob_0b1c7b_invitation-15-12.png)
Novembre 2022
51 - Mon quatrième roman
Le 5 novembre 2022,
Mon nouveau roman LA TRAHISON DE NATHAN KAPLAN est publié.
Il est disponible exclusivement sur Amazon, accessible par ce lien : https://urlz.fr/jGsK
Le livre broché (300 pages) est proposé à 11,90€, l’ebook Kindle à 3,99€. Il est en vente à tout moment, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
/image%2F1426270%2F20221028%2Fob_25ae70_livre-et-tablette.jpg)
/image%2F1426270%2F20221105%2Fob_a4ee2f_la-trahison-de-nathan-kaplan-aplat-moy.jpg)
Octobre 2022
50 - Mes propres romans : bientôt du nouveau
Le 22 octobre 2022,
En attendant la parution très prochaine de mon nouveau roman,
LA TRAHISON DE NATHAN KAPLAN,
mes trois précédents romans sont réédités et proposés sur Amazon à des tarifs très très avantageux.
Cliquez pour vous rendre compte :
Vous avez vu ?... Des occasions à ne pas manquer !
/image%2F1426270%2F20221025%2Fob_b9c3b8_3-premiers-romans-2.png)
Octobre 2022
49 - La trois centième !... et le rappel des dernières publications
Le 6 octobre 2022,
Eh oui ! Mine de rien, votre blog littéraire préféré vient de franchir le seuil des 300 critiques ! Avec deux écrivains français, qui font l’actualité chaque fois qu’ils publient un roman. Ce peut être par le talent, parfois immense ; ce peut être par les provocations… ce qui n’exclut pas forcément le talent.
L’homme peuplé, de Franck Bouysse, et Cher connard, de Virginie Despentes.
Le 12 septembre 2022,
L’un en est à son vingt-cinquième roman, l’autre à son premier. L’un a l’âge d’être le père de l’autre. L’un est un écrivain des villes, l’autre un écrivain des champs. Qu’ont-ils en commun si ce n’est d’être tous deux américains ? Peut-être un certain esprit de contestation.
Les hommes ont peur de la lumière, de Douglas Kennedy, et Ohio, de Stephen Marley.
Le 19 août 2022,
Beaucoup de splendeurs en Turquie ! Parmi celles-ci, des écrivains dont le talent et le courage méritent d’être salués.
Madame Hayat, d’Ahmet Altan, et Les nuits de la peste, d’Orhan Pamuk.
Le 20 juillet 2022,
Un peu déçu par les polars de nos romanciers nationaux, je suis parti à la rencontre de romancières écrivant sous d’autres cieux.
Une voisine encombrante, de Shari Lapena, et L’Horizon d’une nuit, de Camilla Grebe.
Juillet 2022
48 - Dernières publications
Le 30 juin 2022,
Dans les années trente, de grands écrivains s’engageaient. Avaient-ils raison, avaient-ils tort ?
La Condition humaine, d’André Malraux, et Pour qui sonne le glas, d’Ernest Hemingway.
Le 8 juin 2022,
Lire des romans : une approche parmi d’autres du contexte de la guerre en Ukraine.
Le mage du Kremlin de Giuliano da Empoli, et Les abeilles grises, d’Andreï Kourkov.
Le 17 mai 2022,
Excursion incursive dans le monde des polars… Mais était-ce une si bonne idée ?
Rien ne t’efface, de Michel Bussi, et Dans les brumes de Capelans, d’Olivier Norek.
Mai 2022
47 - Dernières publications
Le 27 avril 2022,
L’Amérique et ses vieux démons… Une matière romanesque universelle.
Le Cercueil de Job, de Lance Weller, et Celui qui veille, de Louise Erdrich.
Le 30 mars 2022,
Les nouveaux (excellents) romans de deux anciens prix Goncourt. Des histoires françaises comme on les aime.
Le Grand Monde, de Pierre Lemaitre, et Connemara, de Nicolas Mathieu.
Le 3 mars 2022,
Des histoires qui viennent du froid. Mais la beauté des paysages, l’humanité des personnages et l’élégance de l‘écriture apportent de la chaleur.
Ton absence n’est que ténèbres, de Jon Kalman Stefansson, et Le lac de nulle part, de Pete Fromm
Mars 2022
46 - Dernières publications
Le 4 février 2022,
Les stars de l'édition lancent l'année littéraire... En fanfare ?
anéantir, de Michel Houellebecq, et La décision, de Karine Tuil.
Le 27 janvier 2022,
En français, rien n’est impossible,
On peut lire des histoires
Ecrites en vers libres
Sans le savoir.
Le ladies football club, de Stefano Massini / Nathalie Bauer, et Elise sur les chemins, de Bérangère Cournut.
Le 15 janvier 2022,
Le silence ! Il n’est pas toujours d’or. Le silence peut dissimuler la haine, la peur, la honte, la culpabilité… Il a récemment inspiré deux romanciers européens.
Lilas rouge, de l’Autrichien Reinhard Kaiser-Mühlecker, et Terra Alta, de l’Espagnol Javier Cercas.
Janvier 2022,
45 - Happy new year 2022, retour sur 2021
Septième année de chroniques. 275 romans critiqués, soit 36 au cours de l'année 2021.
Mes lectures préférées de l'année, toutes catégories confondues. Il y en a pour tous les goûts :
La Frontière, de Don Winslow,
Les raisins de la colère, de John Steinbeck,
Et quelquefois j'ai comme une grande idée, de Ken Kesey,
Des diables et des saints, de Jean-Baptiste Andréa,
L'Hôtel de verre, d'Emily St. John Mandel,
Les Racines du ciel, de Romain Gary,
Solomon Gursky, de Mordecai Richler,
Artifices, de Claire Berest,
La carte postale, d'Anne Berest,
Le Voyant d'Etampes, d'Abel Quentin
Janvier 2022
44 - Dernières publications
Le 22 décembre 2021,
Tous les chemins mènent à Rome. La lecture de romans historiques aussi.
La Nuit des orateurs, de Hédi Kaddour, et Le dernier Tribun, de Gilles Martin-Chauffier.
Le 1er décembre 2021,
Faut-il vraiment connaître la couleur de peau des écrivains pour juger leurs œuvres ?
Le Voyant d’Etampes, d’Abel Quentin, et La plus secrète mémoire des hommes, de Mohamed Mbougar Sarr (Goncourt 2021).
Le 9 novembre 2021,
Un détour par l’Amérique latine : deux romanciers qui comptent parmi les plus grands.
Mais à Cuba comme au Guatemala, pas de surprise, tout reste politique.
Poussière dans le vent, de Leonardo Padura, et Temps sauvages, de Mario Vargas Llosa.
Le 14 octobre 2021,
Impossible de départager ces deux sœurs très talentueuses, dont les derniers romans sont on ne peut plus dissemblables.
Artifices, de Claire Berest, et La carte postale, d’Anne Berest.
Octobre 2021,
43 - Festival littéraire de Cabourg
J'ai la chance d'avoir été sélectionné par Guilaine Depis, organisatrice et animatrice de ce Festival littéraire de Cabourg, qui s'annonce brillant.
/image%2F1426270%2F20211011%2Fob_b920bf_cabourg-4.png)
Septembre 2021,
42 - Dernières publications
Le 28 septembre 2021,
Les faits divers tragiques qui ont inspiré ces romans avaient, à l’époque, fait la une des médias.
Au printemps des monstres, de Philippe Jaenada, et Il était une fois à Hollywood, de Quentin Tarantino.
Le 9 septembre 2021,
Plusieurs lectrices de qualité ont beaucoup insisté pour que je lise ces deux romans… Fallait-il résister ?
Mendelssohn est sur le toit, de Jiri Weil, et Solomon Gursky, de Mordecai Richler.
Le 20 août 2021,
Deux romans de monstres sacrés de la littérature française, qui n’étaient pourtant pas nés en France. Ils étaient juifs, combattants, aviateurs, voyageurs et aimaient beaucoup les femmes.
Les Cavaliers, de Joseph Kessel, et Les Racines du ciel, de Romain Gary.
Le 2 août 2021,
Deux romans venus d’ailleurs. Des fictions troubles, pourtant ancrées dans des contextes que l’on peut qualifier d’historiques.
L’Eau rouge, du Croate Jurica Pavicic, et L’Hôtel de verre, de la Canadienne Emily St. John Mandel.
Le 15 juillet 2021,
Pour leur dernier roman, deux grands écrivains britanniques actuels ont trouvé l’inspiration dans l’univers du cinéma. Avec dans l’intrigue, un passage par Paris.
Billy Wilder et moi, de Jonathan Coe, et Trio, de William Boyd.
Le 25 juin 2021
Deux romans français rencontrent un beau succès de librairie, depuis leur parution toute récente. Mais celui qui séduit le plus grand nombre de lectrices et de lecteurs n’est pas celui que je préfère.
Des diables et des saints, de Jean-Baptiste Andrea, et Trois, de Valérie Perrin.
Juillet 2021
41 - Mon nouveau roman : Pièce unique
23 juillet 2021
/image%2F1426270%2F20210723%2Fob_1132e7_41sosgtz64s-sx95.jpg)
Je vous invite à regarder les critiques dont mon roman Pièce unique bénéficie sur Babelio, le plus important réseau français de lectrices et de lecteurs.
Cliquez sur le lien : Pièce unique, critiques
18 juin 2021
Regardez la vidéo.
Le 17 juin 2021
Mon nouveau roman est en ligne dans ses deux formats, papier et numérique. Pour le commander, cliquez : ICI
/image%2F1426270%2F20210617%2Fob_30747b_aplat-retenu.PNG)
Le 12 juin 2021
Après La Tentation de la vague (2019) et Les Moyens de son ambition (2020), mon troisième roman va bientôt paraître.
/image%2F1426270%2F20210612%2Fob_ddbf44_slide-10.jpg)
Mai 2021
40 - Dernières publications
Le 31 mai 2021
L’occupation nazie en Europe n’en finit pas d’inspirer les femmes et les hommes qui écrivent : romanciers, enquêteurs, historiens, philosophes…
Une maison sur l’eau, d’Emuna Elon, et Le fauteuil de l’officier SS, de Daniel Lee.
Le 13 mai 2021
J’aime les romans dont l’action se situe à Paris, dans des contextes authentiques du XXe siècle.
Des lieux que je reconnais. Des événements qui me parlent, même si je ne les ai pas vécus personnellement.
Je m’y croirais presque. Pas vous ?
Je me suis promené en 1937 dans Sabotage, d’Arturo Pérez-Reverte, et tout au long des années soixante dans Les Terres promises, de Jean-Michel Guénassia.
Le 23 avril 2021
Après plusieurs romans denses et complexes, exigeant une intense concentration, j’ai eu envie de m’oxygéner l’esprit en lisant deux romans policiers, piochés au hasard, chez des auteurs peu connus.
Voici Les Protégés de Sainte Kinga, de Marc Voltenaer, et l’affaire Clara Miller, d’Olivier Bal.
Le 3 avril 2021
Deux romans à couper le souffle, écrits par des monstres sacrés de la littérature américaine du vingtième siècle. Intensité, lyrisme, critique sociale. Humour, aussi.
Normal qu’ils aient inspiré le 7ème art.
Et quelquefois j’ai comme une grande idée, de Ken Kesey, et Les raisins de la colère, de John Steinbeck.
Mars 2021
39 - Dernières publications
Le 10 mars 2021
D’abord, un mot pour saluer la parution chez Viviane Hamy (Flammarion) de J’ai 7 ans, un livre de mon ami Laurent Dutheil. C’est l’âge auquel ses parents lui révélèrent que Dutheil n’était pas leur vrai nom. Un secret auquel sur l’instant il n’accorda pas d’importance. Quelques années plus tard, la révélation prendra pourtant un sens inattendu. Un récit dont les premiers chapitres m'ont saisi et dont les suivants m'ont ému.
Retour au blog : Mémoires d’Hadrien, de Marguerite Yourcenar, et La peste, d’Albert Camus, des classiques pour l’éternité dans la littérature française du vingtième siècle.
Quoi ? L’éternité…
C’est juste un jeu de mots, en passant, je n’ai pas pu m’empêcher, pardon.
Le 11 février 2021
Pour éviter de prendre les choses trop au sérieux, arrêtons-nous sur quelques fantaisies, qui se veulent romanesques.
Broadway, de Fabrice Caro, et On n’y échappe pas, de Boris Vian, avec l’aide de l’OuLiPo.
Le 28 janvier 2021
Leurs nombreux ouvrages, parmi lesquels de grands succès de librairie, ont fait de ces romanciers des valeurs sûres de la langue française.
Buveurs de vent, de Franck Bouysse, et Le Sel de tous les oublis, de Yasmina Khadra.
Le 13 janvier 2021
Polars ! La sphère du crime infiltre celle de la politique. A moins que ce ne soit la sphère politique qui infiltre celle du crime. Difficile de faire la part de la fiction et de la réalité.
La Frontière, de Don Winslow, et La Proie, de Deon Meyer.
Janvier 2021,
38 - Hello 2021, bye-bye 2020
Six années de chroniques. 239 romans critiqués, soit une quarantaine par an.
En 2020, grâce à votre fidélité, le blog a franchi les seuils de 100 000 visiteurs uniques et de 150 000 pages vues.
Et puisqu’en ces temps de couvre-feu, nous avons le temps de lire, je rappelle mes propres romans
/image%2F1426270%2F20210113%2Fob_58f610_communication-confinement.PNG)
Vous voulez consulter les quatrièmes de couverture ? Déroulez cette page vers le bas, indices 31 et 22.
Et pour obtenir un exemplaire dédicacé dans de bonnes conditions, contactez-moi.
Décembre 2020,
37 - Retour sur six mois de publication
Le 25 décembre 2020,
Avoir survécu ! Deux romans inspirés de destins authentiques, celui d’une femme, celui d’un homme, ayant survécu chacun à leur manière, avec leur secret, en Israël.
La vie joue avec moi, de David Grossman, et Le métier de mourir, de Jean-René Van der Plaetsen.
Ma critique de L’Anomalie, prix Goncourt, date du 7 septembre dernier. Elle se trouve en page 2. Vous pouvez aussi la trouver sur la liste des romans commentés (N°227).
Le 10 décembre 2020,
L’amour, thème romanesque par excellence, reste de l’ordre de l’évanescent.
Les amitiés entre femmes ou entre hommes, plus concrètes, peuvent aussi inspirer romancières et romanciers.
Voyez Le Cœur synthétique, de Chloé Delaume, et Retour à Martha’s Vineyard, de Richard Russo.
Le 24 novembre 2020,
Les librairies sont essentielles… D’accord ! Les écrivains aussi, et pas seulement ceux que les grandes maisons d’édition poussent à mettre en valeur.
Petit tour dans un univers moins médiatisé : Le Fil rompu, de Céline Spierer, chez Héloïse d’Ormesson, et La petite Hongroise au manteau vert, de Cédric Charles Antoine.
Le 8 novembre 2020,
Tout n’est pas idéal aux États-Unis, mais les romanciers d’envergure y sont légion.
Colson Whitehead vient d’obtenir son deuxième prix Pulitzer pour Nickel Boys. Et après enchères entre éditeurs, Janine Cummins avait obtenu une avance d’un montant à 7 chiffres pour son manuscrit d’American Dirt.
Le 20 octobre 2020,
Nous allons avoir le temps de lire…
A votre avis, un roman peut-il se présenter sous forme de questions-réponses ?
Voyez dans Impossible, d’Erri de Luca, et dans La dernière interview, d’Eshkol Nevo.
Le 29 septembre 2020,
Mystères, violence et poésie dans la littérature américaine.
Betty, de Tiffany McDaniel, et Arrive un vagabond, de Robert Goolrick
Le 9 septembre 2020,
Qui dépasse l’autre, de la réalité ou de la fiction ?
L’Anomalie, de Hervé Le Tellier, et L’étoile du nord, de D.B.John
Le 18 août 2020,
Faut-il lire les romans dont on parle le plus ?
Etés anglais (La saga des Cazalet, vol.1), d’Elisabeth Jane Howard, et L’énigme de la chambre 622, de Joël Dicker
Le 29 juillet 2020,
Pris par la publication de mon nouveau livre, j’avais délaissé pendant quelque temps les critiques de romans.
En voici quatre d’un coup, des ouvrages récents.
Deux pour des livres d’espionnage, ou plutôt sur l’espionnage, d’un genre très british, très littéraire. Loin d’un James Bond : Retour de service, de John Le Carré, et Ombres sur la Tamise, de Michael Ondaatje
Deux pour des polars. Deux styles à l’opposé l’un de l‘autre. Aux Etats-Unis, ou en ex-Union soviétique, chacun ses mafias : De bonnes raisons de mourir, de Morgan Audic, et L’amitié est un cadeau à se faire, de William Boyle
Novembre 2020
36 - Bien vivre son confinement... en lisant mes romans !
/image%2F1426270%2F20201106%2Fob_0e4d6d_relance-les-moyens-de-son-ambition.png)
/image%2F1426270%2F20201106%2Fob_560867_2-relance-communication.png)
Vous voulez consulter les quatrièmes de couverture ? Déroulez cette page vers le bas, indices 31 et 22.
Octobre 2020
35 - De l'autre côté du miroir : une nouvelle critique sur mon premier roman, LA TENTATION DE LA VAGUE
Le roman a fait l'objet d'un certain nombre de critiques positives, mais celle-ci, obtenue par mon infatigable attachée de presse Guilaine Depis, me plait particulièrement.
Le livre est toujours disponible en cliquant ICI.
/image%2F1426270%2F20201005%2Fob_df0754_image-critique-sunderland.jpg)
De l’anarchiste à l’anarque
Par Paul Sunderland
4 octobre 2020
Ouvrage: La Tentation de la vague
Auteur : Alain Schmoll
Editeur : L’Harmattan
« J’ai compris que le pouvoir de changer le monde n’appartiendrait qu’à celui qui saurait dompter les vagues, les dresser à sa main, les conduire comme un guerrier mène sa monture à la victoire. J’ai compris surtout que ce guerrier n’existait pas, que nul prophète, nul combattant, sur cette terre, ne pourrait jamais maîtriser la puissance destructrice de la nature. J’ai compris que mes défis de nageur n’étaient que des jeux d’enfants, que ma fascination pour la vague ultime n’était qu’une chimère et que tout détruire dans l’idée de tout reconstruire n’avait pas de sens. »
Deux hommes que bien des choses séparent vont voir se rejoindre leurs destinées. Werner est ce qu’on appelle un fils de famille. Beau, riche, oisif, célibataire, il rechigne à reprendre en main la grande entreprise familiale spécialisée dans la filière fromages lorsqu’il apprend que son père est malade et ne pourra guérir. Romain est un activiste d’ultra-gauche formé dans les milices castristes. Très épris de sa camarade de lutte Julia, il organise une manifestation officiellement écologique dans une ZAD de la province française. Mais dans un contexte d’affrontements avec les forces de l’ordre en présence, un homme meurt. Comment cet événement est-il arrivé ? Comment son onde de choc va-t-elle impacter les protagonistes ?
Commençons par le plus évident : ce qui se tient à la surface du texte. La Tentation de la vague est un thriller efficace et bien ficelé parce qu’on sait d’où on part mais on ne sait pas où on va et, en plus, peut-être surtout, on ne sait pas par quel chemin on va s’y rendre. Cela tient en partie au fait qu’Alain Schmoll parvient à planter des décors convaincants et facilement saisissables, crédibles dans un contexte francophone. Rappelons en effet qu’un récit à suspense n’est pas sommé d’avoir une origine américaine. (Oui, « récit à suspense » est bien un équivalent de « thriller »!) Dans ce cadre, la vague peut-être perçue comme une métaphore de l’Histoire. Cette Histoire, nous voulons ou ne voulons pas l’affronter. Être tenté par la vague, chez les uns et les autres, peut s’apparenter au surf : il s’agit soit de suivre la vague, soit de se laisser emporter (et détruire) par elle. Suivre le mouvement de l’Histoire, participer à ses révolutions : Romain, sur cette voie, se tient d’abord en arrière, dans la position du stratège. Cherche-t-il ensuite, sous le poids de certains impondérables, à jeter son froc aux orties ? Quant à Werner, nous le voyons à un moment nager à contre-courant des vagues artificielles d’une piscine : son Histoire semble l’appeler, qui le pousse vers l’héritage de l’entreprise paternelle. Lutte-t-il en fait pour maintenir son existence de bobo désœuvré, rester à l’abri du temps qui tout emporte ?
Werner et Romain doivent résoudre ce problème d’un blasonnement pas encore abouti malgré les apparences. Bien qu’ils soient adultes, ils ont encore à apprendre, ce qui donne à l’intrigue, outre son suspense savamment distillé, les couleurs d’un roman de développement (Entwicklungsroman). À ce point précis de notre lecture, essayons de prendre une direction un peu moins évidente que les considérations qui précèdent : les différents personnages de La Tentation de la vague, au fond, n’en constituent qu’un, celui qu’on appelle l’anarque, et c’est à son épiphanie que nous assistons dans le roman d’Alain Schmoll.
« Anarque » fait référence à un type d’individu décrit par l’écrivain Ernst Jünger (1895 †1998) dans une série de textes, Passage sur la ligne (1950), Traité du rebelle (1951) et Eumeswil (1977). Il s’agit de l’anarchiste passant de la domination des autres (ou de ce désir) à la domination de soi-même. Ce faisant, s’il y parvient, il ne lutte plus pour infléchir le cours de l’Histoire, il vit dans l’Histoire sans être prisonnier des conditionnements de celle-ci. La lutte contre la vague devient, en quelque sorte, une marche sur les eaux. À bien y regarder, certains protagonistes du roman d’Alain Schmoll réussissent l’épreuve, d’autres non, mais ces différentes résolutions ne sont peut-être que des facettes d’un même processus vécu simultanément. C’est un peu iconoclaste : nous nous amusons à quitter délibérément la trame linéaire, chronologique de l’intrigue, nous détricotons La Tentation de la vague pour assister au surgissement alchimique d’un être conquérant car centré, non pas égocentré. La lecture n’est plus linéaire, elle est sphérique, mais, bien entendu, si nous souhaitons nous en tenir à une approche conventionnelle, l’auteur nous laisse toute latitude pour cela.
Se posera pourtant la question de savoir si ce dernier a ou non conscience de la tradition qu’il véhicule. S’il n’en a pas conscience, on a presque envie de dire : ce n’est pas grave, et même tant mieux car cela illustre une fois encore les remarquables ruses de l’esprit qui souffle où il veut, y compris sur un pays désormais privé d’échine littéraire, y compris sur ce qui semble de prime abord une étude romancée d’un engagement social et rien de plus, publiée chez un éditeur connu pour pondre au kilomètre. Il est passé par ici (Jünger), il repassera par là (Schmoll). Dans le cas contraire (et l’auteur de la présente note ne connaît pas la réponse), eh bien, on pourra dire qu’il a de bonnes lectures et qu’il a parfaitement compris ce qui se passe autour de nous. Quelles sont les forces réellement mises en jeu dans le désir de révolution ou la direction d’un grand groupe industriel ? De quelles scories devons-nous purger notre être, quelle houle devons-nous surmonter (allégorisées sous forme d’adversaires dans l’intrigue) afin de parvenir au plein exercice du pouvoir éclairé ? « Connais-toi toi-même », c’est dit depuis longtemps. Le talent d’Alain Schmoll est d’avoir exprimé cette recherche dans un contexte où bien des forces se liguent pour ne nous faire scruter que la surface des choses. La Tentation de la vague est par conséquent une lecture recommandée.
Septembre 2020
34 - De l'autre côté du miroir : LES MOYENS DE SON AMBITION, mon deuxième roman
Je suis mon propre éditeur de ce livre.
Je le diffuse moi-même à mes amis, avec une dédicace, à un tarif préférentiel. Il suffit de me le demander, par la messagerie du blog ou par mon adresse email, pour ceux qui la connaissent.
/image%2F1426270%2F20200927%2Fob_412df2_relance-les-moyens-de-son-ambition.png)
Juillet 2020
33 - De l'autre côté du miroir : LES MOYENS DE SON AMBITION, mon nouveau roman
Le 18 juillet 2020,
En avant-première de la parution du livre broché (*), séance de dédicaces à la Librairie du marché, à Deauville, avec la visite de Philippe Augier, Maire de Deauville.
Vente de tous les exemplaires disponibles sur place, soit 51 livres, commande de 7 supplémentaires.
(*) Le livre broché sera disponible à la mi-août au prix de 16,90 €.
Vous pouvez télécharger le livre numérique, au prix de 3,99 €, sur Amazon.fr, Apple (Livres) et toutes les librairies en ligne.
Juillet 2020
32 - Dernières publications
Le 12 juin 2020,
Suspense dans les univers des Arts et de la Littérature !
Le Grand Art, de Léa Simone Allegria, et Le cas Fitzgerald, de John Grisham.
Le 26 mai 2020,
On compare souvent ces deux monuments de la littérature européenne du vingtième siècle. S’appuyant tous deux sur le mythe de l’attente de l’envahisseur, ils sont pourtant très différents, tant sur le fond que que le style.
Le Rivage des Syrtes, de Julien Gracq et Le Désert des Tartares, de Dino Buzzati.
Juillet 2020
31 - De l'autre côté du miroir : publication de mon nouveau roman, LES MOYENS DE SON AMBITION
Le livre est disponible en version numérique sur Amazon.fr, sur Apple (Livres) et sur toutes les librairies en ligne.
Le version brochée sera disponible dans quelques semaines.
Mai 2020
30 - Une courte nouvelle (de confinement)
Une courte nouvelle, écrite en une soirée, début avril, dans le cadre d’un challenge lancé par mon attachée de presse. J’espère qu’elle vous fera sourire.
Celles et ceux qui ont lu mon roman La Tentation de la vague, reconnaîtront des noms et des contextes familiers.
LA CORONOTENTATION D’UN VAGUE VACCIN
Une nouvelle d’Alain Schmoll
— Werner, il va falloir que je te laisse, parce qu’on m’appelle sur le chantier. Vois-tu, même si ce que nous avions fait ensemble, chez Jonquart, était passionnant, mon activité ici me procure un sentiment de plénitude comme je n’ai jamais éprouvé. Et encore une fois, merci beaucoup pour ta générosité. Je t’embrasse.
— Tu es une femme exceptionnelle, Toni, répondis-je. Je t’admire vraiment. A bientôt.
J’étais sincère. Toni m’appelait depuis Patna, la capitale du Bihar, un état situé dans le nord-est de l’Inde. Après m’avoir cédé la présidence du groupe agroalimentaire qui porte mon nom, elle avait pris la direction d’une ONG indienne et entrepris de construire un hôpital de campagne, afin d’y traiter des malades du Covid-19. Dans une contrée aussi pauvre que le Bihar, le virus se déployait à une vitesse affolante.
Ses remerciements redoublés m’avaient mis mal à l’aise. Certes, la somme que j’avais fait virer sur le compte de son ONG était considérable, même si Axel Tischgart m’avait assuré qu’elle serait déduite de notre résultat fiscal. Je me sentais troublé parce que, pour des raisons beaucoup moins nobles, j’avais accordé des subventions, dont le total était presque équivalent, à des centres de recherches et de laboratoires de Cuba. Des dépenses pour lesquelles je n’avais pu faire autrement que de dévoiler mes intentions à Axel et de lui faire profiter, à lui et à sa famille, du même traitement que pour la mienne.
Il faut dire que j’avais été bien inspiré, le mois dernier, de téléphoner à Camilo, à La Havane. Nous avions été très copains, une vingtaine d’années plus tôt, lorsque nous combattions côte à côte pour la révolution mondiale voulue par Fidel Castro. Les temps avaient changé. Le Lider Maximo avait disparu, mais son esprit planait encore sur la mémoire des jeunes guérilleros de l’époque.
Dans la République de Cuba, Camilo occupait depuis six ans le poste de vice-ministre de la Santé Publique et l’on sait bien que dans les démocraties vraiment populaires, les vice-ministres ont souvent plus de pouvoir que leurs ministres.
— Hola, Romain ! Comment vas-tu, vieux compañero ? avait-il lancé au téléphone, lorsque nous fûmes connectés.
— Camilo, ça me fait drôlement plaisir d’entendre ta voix, avais-je répondu. Mais il faut d’abord que je te fasse un aveu, mon vrai nom est Werner, pas Romain…
— Ha ha ! Parce que tu crois que moi je m’appelle réellement Camilo ? répliqua-t-il en partant d’un gros rire.
Nous échangeâmes quelques souvenirs. Je m’enquis de son mode de vie, était-il marié, avait-il des enfants ? Il me demanda si j’étais toujours avec Julia.
— Sacré veinard, me balança-t-il lorsque j’eus acquiescé. Maintenant, dis-moi, camarade, j’imagine que tu ne m’appelles pas juste pour prendre des nouvelles de ma famille ou de la revolución. Que puis-je pour toi ?
Je répondis que selon des indiscrétions qui m’étaient parvenues, des chercheurs cubains auraient réussi à isoler une molécule, inhibant, dans certaines conditions, les protéines les plus agressives du coronavirus nommé Covid-19, et que ces protéines se transformaient alors en agents anticorps. J’en avais déduit que cette molécule pourrait être le principe actif du vaccin que le monde attendait désespérément.
— Je vois que tu es bien informé, camarade, dit-il sèchement après un silence.
Je respectai à mon tour un silence, avant de reprendre la parole d'un ton mièvre.
— Ils ont beaucoup de chance, ceux qui parviennent à mettre leur famille à l’abri.
À nouveau, un silence pesant, que je me gardai bien de rompre. Je l’entendis grommeler, puis il reprit.
— Je me souviens du jour où tu m’as sauvé la vie, camarade. Et donc je vais te faire passer en Europe de quoi vacciner une vingtaine de personnes. Mais tu n’ignores pas que notre pays manque cruellement de moyens. Et comme moi aussi je suis bien informé, je sais que tu es devenu un homme très riche. Alors je vais t’adresser une liste de comptes bancaires d’instituts qui me sont rattachés, avec les sommes que tu vas leur transférer.
J’eus un choc lorsque je fis le total des montants qu’il m’indiqua, mais je m’exécutai sans discuter.
Deux semaines plus tard, il me rappela pour s’assurer que le précieux élixir me soit bien parvenu.
— Tu sais, me dit-il, à part toi, il n’y a qu’une seule autre personne, hors de Cuba, à avoir reçu de quoi faire vacciner sa famille.
— Sans indiscrétion, qui est-ce ?
— Le président américain. Pourquoi crois-tu qu’il se soit mis à serrer les mains de tout le monde ?
Avril 2020
Publié par Guilaine Depis, Balustrade
Mai 2020
29 - Dernières publications
Le 7 mai 2020 :
Mais qu’est-ce qu’ils ont donc dans la tête ?
Étonnamment, le plus facile à lire des deux n’est pas celui qu’on pense.
Lake Success, de Gary Shteyngart et Et Nietzsche a pleuré, d’Irvin Yalom
Le 19 avril 2020 :
En Amérique, on parle de nature writing. Ce sont des romans comme les autres.
Rouge Tango, de Charles Aubert, et Là où chantent les écrevisses, de Delia Owens
Le 13 avril 2020 :
Juste une chronique de plus.
La soustraction des possibles, de Joseph Incardona
Belle du Seigneur est toujours là et deux romans situés à Genève se retrouvent à la une
Le 31 mars 2020 :
J’ai relu deux romans, qu’il y a trente ans, j’avais classés au top du top.
Se pourrait-il que j’aie changé d’avis ?
Ada ou l’Ardeur, de Vladimir Nabokov, et Belle du Seigneur, d’Albert Cohen
Mars 2020
28 - De l'autre côté du miroir, quelques extraits de critiques sur mon roman, LA TENTATION DE LA VAGUE
L’intrigue est originale, les personnages attachants et les situations comportent leur lot d’action et de rebondissement. Une belle réussite !
Le récit, bien documenté, se coule aussi facilement dans les grandes et petites magouilles d'une grosse boîte du CAC 40 que dans les tribulations et débats stratégiques de l'ultra-gauche.
Le leitmotiv de la vague, dont le flux et le reflux rythment le roman, est une des belles réussites de ce polar intelligent et bien écrit.
L'idée est originale, les personnages bien choisis, dont des énergumènes de tout bord et beaucoup de femmes canons, (… ça peut donner des complexes ! ), l'intrigue bien ficelée, franchement, je ne l'ai pas vu arriver !
Un roman complexe, bien ficelé, où on ne s'ennuie pas du fait de la construction étudiée des personnages et des multiples univers que les héros traversent.
Les personnages sont bien étoffés et la lecture facile, c'est un livre qui donne matière à réflexion sur notre société tout en nous entraînant sur la piste d'un énigmatique tueur en série, avec un fond de romance.
Le problème avec ce type de roman, c’est que tu ne peux pas convenablement le résumer sans tout casser. C’est plein de coups de théâtre, de révélations et de rebondissements. Ça parle de crise économique, sociale et identitaire, ça parle de double jeu et d’identité.
Le style est convaincant, persuasif et le sujet est bien intégré, et on entre sans difficulté dans l'histoire, hameçonné par les détails qui annoncent les drames futurs.
Le suspense et les rebondissements trouvent incontestablement leur place au sein de cette intrigue originale et très bien pensée.
Mars 2020
27 - Dernières publications
Le 10 mars 2020 :
Petit tour dans des mondes irréels… pour l’instant, en tout cas.
Une machine comme moi, de Ian McEwan, et Les Testaments, de Margaret Atwood
Le 18 février 2020 :
Afrika !
Zébu boy, d’Aurélie Champagne, et Americanah, de Chimamanda Ngozi Adichie
Le 29 janvier 2020 :
Les grands écrivains publient-ils toujours de grands livres ?
Vie de Gérard Fulmard, de Jean Echenoz, et Miroirs de nos peines, de Pierre Lemaître
Le 12 janvier 2020 :
Les nouveaux champions du polar français.
Surface, d’Olivier Norek, et J’irai tuer pour vous, d’Henri Loevenbruck
Janvier 2020
26 - Passage de l'autre côté du miroir. Publication de mon roman, LA TENTATION DE LA VAGUE
Mon passage à l’émission L’invité du 12/13, sur RCJ
Interview par Brigitte Rozen, enregistré en octobre 2019, diffusé en décembre.
Cliquez sur le lien :
Décembre 2019
25 - Dernières publications
Le 25 décembre 2019 :
De la musique avant toute chose…
Opus 77, d’Alexis Ragougneau, et Âme brisée, d’Akira Mizubayaschi.
Le 12 décembre 2019 :
Littérature espagnole, cuvée 2019.
Berta Isla, de Javier Marías, et Par-delà la pluie, de Victor del Arbol.
Le 17 novembre 2019 :
Ah ! Les Etats-Unis et leurs problèmes de société !...
Mécanique de la chute, de Seth Groenland, et Un livre de martyrs américains, de Joyce Carol Oates.
24 - Passage de l'autre côté du miroir. Publication de mon roman, LA TENTATION DE LA VAGUE
Mon roman, toujours disponible sur commande chez votre libraire habituel, chez Amazon, chez L'Harmattan, chez Decitre, à la Fnac.
Existe aussi en format Kindle.
Regardez ci-dessous la vidéo de présentation enregistrée chez mon éditeur.
Octobre 2019
23 - Dernières publications
Le 29 octobre 2019 :
Ces livres m'ont été présentés comme des chefs d'oeuvre. Qu'en est-il réellement ?
Tous les hommes du roi, de Robert Penn Warren, et Solénoïde, de Mircea Cartarescu.
Le 11 octobre 2019 :
LES MEMES MOTS dans le titre de deux romans qui viennent de paraître !
Où bat le cœur du monde, de Philippe Hayat, et Le cœur battant du monde, de Sébastien Spitzer
Le 25 septembre 2019 :
Deux romanciers en piste pour les grands prix littéraires.
Les choses humaines, de Karine Tuil, et Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, de Jean-Paul Dubois
Le 13 septembre 2019 :
Il était presque impensable que je les lise… Mais la curiosité n’est pas un vilain défaut.
La vie secrète des écrivains, de Guillaume Musso, et Le schmock, de Franz-Olivier Giesbert
Le 1er septembre 2019 :
Avant d’aborder les nouveautés littéraires de la rentrée, je me suis arrêté sur les dernières œuvres de deux romanciers renommés.
Salina, de Laurent Gaudé, et L’amour est aveugle, de William Boyd
22 - Passage de l'autre côté du miroir. Publication de mon roman, LA TENTATION DE LA VAGUE
A vos liseuses !
La Tentation de la vague désormais disponible sur Kindle.
Retrouvez le pitch, un peu plus bas sur cette page.
Prochaine séance de présentation et de signature de mon livre :
Deauville, Librairie du marché, hier
Deauville, samedi 24 août de 10h30 à 13h
Je serai présent à la Librairie du Marché (place du marché) pour une séance de dédicaces de mon livre
LA TENTATION DE LA VAGUE.
Premières séances de signature à venir pour LA TENTATION DE LA VAGUE.
Pour ceux qui seront en Normandie pendant l'été, je signale que samedi 24 août en fin de matinée, je serai présent à la Librairie du Marché à Deauville.
Une autre séance est prévue mardi 10 septembre en début de soirée à Paris, aux Éditions Harmattan, 21bis rue des Écoles, dans le 5ème arrondissement.
Je vous indiquerai les horaires ultérieurement.
Mon livre est désormais disponible en quelques jours sur commande chez Amazon, chez Decitre, à la Fnac et chez tous les libraires francophones. Quelques libraires avertis disposent de quelques exemplaires en stock. Vous avez toujours la possibilité de commander le livre sur le site des Éditions l’Harmattan ou de venir l’acheter à la librairie l’Harmattan, 16 rue des Écoles, 75005 Paris.
Mon roman, La Tentation de la vague, vient de paraître, chez L'Harmattan.
Le pitch :
A la suite de circonstances dramatiques, deux hommes, que tout oppose, convergeront vers une destinée unique inspirée par une femme.
Un peu playboy, un peu bobo, Werner vit à Paris, à l’écart de ses parents, de riches industriels de la filière laitière menant un train de vie fastueux sur la rive suisse du lac de Genève. Un jour, il découvre que le groupe familial va au-devant de graves difficultés. Pour Werner, se pose alors la question essentielle de la responsabilité, la sienne et celle du groupe.
Romain vit aussi à Paris, dans un tout autre univers. Activiste d’extrême-gauche, formé à Cuba à la lutte révolutionnaire clandestine, il a fondé son propre mouvement politique. Il s’appuie sur Julia, sa compagne, et sur Greg, un jeune militant qu’il a choisi pour son charisme et son pouvoir de séduction. Mais voilà que Greg se rebelle, qu’il prétend remplacer Romain à la tête du mouvement, mais aussi dans le lit et le cœur de Julia.
Lors d’une manifestation sur une ZAD, un homme est tué. Pas sûr que ce soit une bavure des forces de l’ordre !... Dès lors, de révélations en rebondissements, tout va basculer.
Certains veulent déclencher des événements déferlant comme des vagues. D'autres préfèrent profiter du flux, résister, ou attendre qu’il soit passé.
Août 2019
21 - Dernières publications
Le 17 août 2019 :
Séjour en Russie et retour sur des œuvres clés de l’ère soviétique.
Une journée d’Ivan Denissovitch, d’Alexandre Soljenitstyne, et Le Maître et Marguerite, de Mikhaïl Boulgakov.
Le 30 juillet 2019 :
Être juif ou ne pas être juif. En l’occurrence, est-ce la question ?
Sauver Mozart, de Raphaël Jerusalmy, et Demain c’est loin , de Jacky Schwartzmann
Bel-Ami, de Guy de Maupassant, et Belle-Amie, d’Harold Cobert
Deux premiers romans publiés en 2019 :
Juin 2019
20 - Dernières publications
Avril 2019
19 - Dernières publications
Polars !... Romans noirs sur fond de guerre. En Algérie.
La guerre est une ruse, de Frédéric Paulin, et Après la guerre, d'Hervé Le Corre
Février 2019
18 - Face à Face (3)
Je traîne des cas de conscience. Parmi eux, Les Piliers de la Terre, de Ken Follett, ou plus précisément la critique que j’ai écrite, il y a deux ans, sur ce roman que plusieurs de mes ami(e)s placent au sommet de la littérature. En les croisant juste après la parution de ma chronique, j’ai bien vu que je les avais contrarié(e)s.
Pour me faire pardonner, je dévoile une critique enthousiaste et éblouissante, face à laquelle la mienne fait presque pâle figure. Cette critique avait été publiée sous le pseudonyme d’Ode, il y a quelques années, sur Babelio, le réseau social de lecteurs dont je parle souvent.
Ode n’est pas n’importe qui. Ses pôles d’intérêt sont multiples. Ingénieur de formation, elle est passionnée de musique baroque et, bien sur, de littérature, avec une prédilection pour le roman historique. Toutes ses chroniques littéraires sont remarquables. Si celle que je publie aujourd’hui en son nom vous séduit, vous pourrez toujours consulter les autres en vous connectant sur www.babelio.com.
Alors, fans de Ken Follett : on fait la paix ?
Février 2019
17 - Dernières publications
Janvier 2019
16 - De 2018 à 2019
Bientôt 4 ans que ce blog littéraire existe. Rien qu’en décembre, vous avez été plus de 4 000 à venir le consulter
Ça va mieux en l’écrivant est consacré exclusivement au roman, avec une exception pour Le Lambeau, le livre de Philippe Lançon, qu’il n’était pas possible de passer sous silence, et dont je publie la critique en même temps que les présentes lignes.
Parmi les romans dont mes chroniques sont les plus lues, L’amie prodigieuse et ses 4 volumes – sous l’effet probable du lancement de la série TV –, mais aussi La tache de Philip Roth, décédé dans l’année, Le bruit et la fureur de William Faulkner, et étonnamment, Gouverneurs de la rosée, œuvre peu connue publiée en 1944 par un poète haïtien nommé Jacques Roumain.
En 2018, j’ai lancé des « face à face », en offrant un espace à d’autres chroniqueurs affichant des avis différents des miens. Mes articles 14 et 13, que vous retrouverez après celui-ci, en présentent le principe.
Je rappelle que pour retrouver l’une de mes 158 critiques, il suffit d’aller sur la rubrique « Liste des romans commentés », où un moteur de recherche est à disposition.
N’hésitez pas à m’adresser vos commentaires et à me faire part de vos suggestions pour faire évoluer le blog. Sachez aussi que vous pouvez vous abonner à la newsletter, afin de recevoir mes chroniques dès leur publication.
Je vous souhaite une heureuse année 2019, avec de belles lectures
Décembre 2018
15 - Dernières publications
Novembre 2018
14 - Face à face - (2)
Et moi … et les autres ! Vous avez aimé mes face à face avec Michèle ? Me voici face à Nicole.
Passionnée par la lecture et l'écriture, Nicole anime un blog, motspourmots.fr. Elle intervient aussi activement dans une association qui œuvre en faveur de la découverte et de la promotion des premiers romans en littérature française.
Une vie comme les autres est un roman américain sorti en France début 2018, à grand renfort de communication. Il ne m’avait pas trop plu, alors que Nicole en avait été bouleversée. Il m’a donc paru intéressant de mettre nos critiques face à face.
Il me parait juste, d’ailleurs, que les livres que j’ai mal notés bénéficient d’une seconde chance.
Une idée à creuser pour de prochains face à face.
Septembre 2018
13 - Face à face
Et moi, et moi… émoi ? Et bien justement, il n’y a pas que moi. Nombreux sont celles et ceux pour qui ça va mieux en l’écrivant. Je voudrais leur donner de temps en temps la parole.
Pour engager cette évolution du blog, voilà Michèle. Je l’ai rencontrée sur le réseau social Babelio, où, je le rappelle, je publie mes critiques sous le pseudonyme d’Archie.
Michèle a enseigné le français, le latin, le grec. Elle est passionnée de théâtre, de peinture, et bien sûr de littérature. Elle lit énormément. Des milliers de livres et près de mille chroniques, toujours pertinentes et joliment tournées.
Michèle avait publié des critiques très remarquées sur les Goncourt 2016 et 2017, Chanson douce de Leila Slimani et L’ordre du jour d’Eric Vuillard. Je n’avais personnellement pas été enthousiaste sur ces deux ouvrages. Michèle et moi n’étions pas du tout du même avis.
Nous avons décidé de présenter nos chroniques face à face. Aujourd’hui, Chanson douce. Dans quelques semaines, L’ordre du jour.
Avril 2018
12 - Très longs romans, très gros bouquins !
C’est une tendance, les très longs romans prolifèrent, et personnellement, j’aime bien.
Je viens de finir les mille pages du dernier roman de Paul Auster, 4 3 2 1 , un gros bouquin qui est aussi un grand livre. Je précise que je l’ai lu sur liseuse.
J’ai pu voir, au Salon du Livre, des éditions très soignées de quelques longs romans. Des gros livres, de très beaux objets, agréables à regarder, qui donnent envie de les prendre en main, pour les soupeser.
Les soupeser, oui ! Souvent largement plus d’un kilo !
Mais beaux ou moches, quelle position pour lire ces bouquins gros et lourds ? Assis à une table ou à un bureau ? Pas très reposant après une journée de travail. Assis dans un fauteuil, le livre sur les genoux ? Un peu loin des yeux, d’autant plus que ces gros bouquins sont souvent imprimés en petits caractères. Alors, toujours assis dans le fauteuil, le livre tenu en main, ou plutôt en mains, à hauteur des yeux ? Autant aller faire un tour en salle de musculation. Pareil pour la position couchée sur le dos. Reste la position couchée sur le côté, à condition de se retourner chaque fois qu’on change de page…
Personnellement, j’ai adopté la liseuse. J’ai très envie de lire un livre dont le titre est Un jardin de sable, d’un romancier nommé Earl Thompson, et j’ai eu l’occasion d’en admirer la magnifique édition publiée par la maison Monsieur Toussaint Louverture. Mais trop gros, trop lourd ! J’attendrai qu’il soit publié sur liseuse, en espérant qu’il le soit un jour.
Reste une possibilité pour les éditeurs attachés aux belles éditions : pourquoi ne pas mettre sur le marché, pour les très longs romans, des coffrets comportant deux ou trois volumes ?
Et un message pour les éditeurs numériques : qu’attendez-vous pour publier en français Un jardin de sable, et aussi les romans de Nabokov, de Faulkner, de Gracq, ainsi que quelques autres grands romanciers du vingtième siècle ?
Septembre 2017
11 - La centième !
100 romans, 100 chroniques depuis la création de ce blog, il y a un peu plus de deux ans !
Un chiffre rond, c’est juste un symbole. Je n’ai pas changé depuis la 99ème et je serai encore le même, du moins je l’espère, pour la 101ème. Mais un chiffre rond, ça parle toujours. Comme un cri enfantin d’autosatisfaction. Comme l’aveu du franchissement d’une étape. Mais une étape vers quoi ?... Des suggestions ?...
Sachant que mon activité professionnelle n’a rien à voir avec la littérature ni avec l’édition, reconnaissez qu’il m’a fallu de la détermination pour arriver à ce chiffre, en m’astreignant à lire et à publier avec régularité. Même si c’est toujours avec plaisir que l’ai fait et que je continue à le faire.
Pour ma centième, le hasard m’a fait critiquer un livre qui n’est pas mon genre habituel de lecture. Une manière inconsciente de renouveler ma volonté de diversifier mes choix de romans. Que des romans, mais des romans de tous genres, de toutes origines et de toutes époques. Je ne veux pas me limiter aux nouveautés, je ne cherche pas à être le premier à donner un avis sur un livre qui vient de paraître. Les romans de qualité sont intemporels, peu importe la date de leur première publication. Même les grands classiques ne sont pas démodés.
Merci à ceux qui m’indiquent des titres. Continuez vos recommandations. Même si je ne les ai pas suivies. Peut-être certaines sont-elles dans ma PAL (nota : pile à lire). Mais chaque fois que je prélève un livre sur cette PAL, il s’en rajoute deux. Il y a tellement de romans à lire !
Moi aussi, je vais faire une recommandation, à l’attention de ceux qui ne lisent pas de roman, parce qu’ils donnent la priorité à d’autres activités, ce qui est leur droit absolu. Voici, parmi les 100 du blog, 10 romans faciles, bien écrits, tantôt distrayants, tantôt émouvants ; des livres que tout le monde a aimés. En cliquant dessus, vous accédez à leur critique. Mais surtout, lisez-les.
Le gang des rêves, de Luca di Fulvio
La tresse, de Laetitia Colombani
Ce qu’il nous faut, c’est un mort, d’Hervé Commère
Et je danse aussi, de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Bondoux
Trois jours et une vie, de Pierre Lemaître
En attendant Bojangles, d’Olivier Bourdeaut
Sans oublier les trois premiers tomes de
L’amie prodigieuse, d’Elena Ferrante,
que vous avez juste le temps de lire avant la publication du quatrième et dernier volume, prévue en janvier prochain.
Continuez aussi à commenter mes commentaires, de vive voix quand nous nous parlons, par mail, ou directement sur le blog. Partager, c’est le bonheur.
Mai 2017
10 - Dostoïevski et les traductions
En lisant en français un auteur étranger, il nous arrive de nous demander dans quelle mesure ce que nous lisons correspond à ce que l’auteur a écrit dans sa propre langue. A quoi le traducteur a-t-il donné la priorité : au mot à mot du texte, au sens général des phrases, au style de l’écriture, à l'intention de l’auteur ? Il est évident qu'il n’a pas pu être fidèle à tout.
Traduire, c’est toujours trahir. Traduttore, traditore, disent joliment les Italiens... Mais c’est au russe que je pense.
Car la question de la traduction se pose tout particulièrement pour Dostoïevski. Il y a une vingtaine d’années, de nouvelles versions françaises de son œuvre firent polémique. Jusqu’alors, soucieux de nous procurer des lectures fluides, les éditeurs privilégiaient des traductions adaptées aux canons de notre culture traditionnelle, quitte à s'éloigner de celle de l’écrivain. L’auteur des nouvelles traductions, André Markowicz, fit observer que Dostoïevski avait l'habitude d'écrire avec précipitation, avec emportement, sans toujours se soucier du style, de la syntaxe, ni des répétitions. Une sorte de spontanéité véhémente que l’on pourrait attribuer aux épreuves traversées par l’écrivain, à son esprit tourmenté, à sa santé vacillante, à sa situation financière anxiogène. Dostoïevski mettait l’âme russe au dessus de tout et détestait l'élégance, notamment l’élégance à la française. (Laissons de côté son antisémitisme, c’est un autre sujet). Dans son travail de traducteur, Markowicz s’est ainsi efforcé de transposer la forme brute du texte original.
Je ne connais pas moi-même le russe. En français, je perçois bien, à titre d’exemple, la différence de tonalité entre les deux formulations suivantes : « Nous ne viendrons pas ce soir » et : « Nous, ce soir, on viendra pas ». La seconde enfreint les bonnes pratiques de la grammaire, mais incarne mieux l’esprit d’un langage jeté à l’emporte-pièce. C’est tout l’enjeu de certaines traductions.
Relire récemment Crime et châtiment m’a amené à expérimenter personnellement le sujet.
J’avais d’abord choisi la version gratuite offerte par ma liseuse (pourquoi s’en priver !). Mais après plusieurs chapitres, je ressentais comme un manque de contenu, ainsi qu’un manque de continu, si je puis m’exprimer ainsi. Les alinéas se succédaient et il me fallait parfois les relire plusieurs fois pour m’immerger dans la narration. Quelques mots m’apparaissaient même presque absurdes, en tout cas déconnectés du contexte… Une version française du roman qui se déclare libre de tous droits. « Un travail d’amateurs non rétribués » se félicite l’éditeur électronique de l’ouvrage, qui déclare vouloir « promouvoir la culture littéraire avec de faibles moyens ». Ubérisation de la traduction ?
J’ai alors téléchargé une autre version (1,95 €, au diable l’avarice !), traducteur Victor Derély, presque contemporain de Dostoïevski. Un texte plus délié, correspondant à ce que j'évoquais plus haut, une traduction traditionnelle à la française, agréable à lire, mais dégageant une sensation de platitude ; une lecture à l’ancienne, faisant remonter du tréfonds de mon adolescence comme un arrière goût de pensum scolaire.... – Je précise qu’il existe d'autres traductions de cette catégorie, mais je ne suis pas certain qu’elles existent en version électronique.
Puis, dans un élan de prodigalité inouïe, j’ai téléchargé la traduction de Markowicz, Éditions Actes Sud (14,99 € !). C’est dans cette version-là que j’ai lu l'intégralité du roman – dont je publie la critique par ailleurs sur le blog. Une version d’une expressivité puissante, à privilégier absolument. Une conviction personnelle dont je n’ai pas manqué de m’assurer en allant relire quelques chapitres dans les autres traductions.
Pour illustrer mon expérimentation, voici un extrait de dialogue, dans les trois traductions ; vers la fin du roman, Raskolnikov apostrophe le juge d'instruction enquêtant sur le crime.
Traduction ubérisée : « Mais pour qui vous prenez-vous ! s'écria-t-il. Pour un prophète ? De quel droit vous donnez-vous ces airs tranquilles et glorieux pour laisser tomber ces prophéties du haut de votre sagesse ? »
Traduction à la française : « Mais qui êtes-vous, s’écria-t-il, pour me faire ces prophéties ? Quelle haute sagesse vous permet de deviner mon avenir ? »
Adaptation Markowicz : « Mais vous, qui vous êtes, s'écria-t-il, vous aussi, vous vous posez là, comme prophète ! Du haut de quelle sérénité grandiose venez-vous m'édicter ces prophéties de grand sage ? »
A vous de juger, maintenant !
Janvier 2017
9 - Pourquoi des romans ?
Pas sérieux les romans ? Les ouvrages de fiction seraient forcément futiles ? Des historiettes insignifiantes pour tuer le temps de seniors désœuvré(e)s, des bluettes destinées à alimenter le sentimentalisme de femmes mélancoliques, ou encore des polars opportunément violents et érotiques pour égayer des mecs à la testostérone vacillante ?
Et bien moi, les livres que je lis sont essentiellement des romans. Quasiment rien d’autre ; en tout cas, pas de livre d’essais, de témoignages, ni d’études... Je suis pourtant loin d'être désœuvré et côté testostérone, tout va bien, merci.
Ce n’est pas une résolution de principe. Si l’envie m’était venue d'approfondir ma connaissance d’une spécialité, je me serais plongé dans les ouvrages diffusant les savoirs correspondants, comme pour un parcours de formation. Mais aucun sujet ne me motive au point de vouloir en devenir un expert ; une ambition dont la vanité me paraîtrait ridicule aujourd'hui à mon âge.
Sans aller jusque-là, il peut me prendre, animé d’une saine curiosité, de vouloir en savoir plus sur les idées développées dans divers domaines : sciences, histoire, économie, art de vivre et autres humanités. Il existe pour cela des livres accessibles au public, certains étant même des succès de librairie. Je pense, parmi d’autres, aux ouvrages d’un Stephen Hawking, d’un Luc Ferry, d’un Michel Onfray, d’un Alain Finkelkraut ou du nouveau venu Yuval Noah Harari... Je ne les lis pas ! Pourquoi m’infliger des centaines de pages, alors que les meilleurs passages en sont couramment diffusés dans des magazines, quand ce ne sont pas leurs auteurs, souvent de véritables stars, qui passent sur les ondes pour les commenter ?... Je me contente de chercher des synthèses sur Internet ou de consulter des collections type Pour les Nuls, plus complètes et pertinentes que le titre le laisserait entendre.
J’ose à peine évoquer les livres « écrits » par les hommes politiques, dont j’ai du mal à comprendre qui les achète. Peut-être sont-ce des fans cherchant à se confirmer que leur héros est bien l’homme providentiel qu’ils attendent... Il se peut aussi, quand ces livres « font le buzz », qu’ils soient considérés comme des cadeaux parfaits pour des invitations à dîner !
Beaucoup de vanité et de narcissisme dans ces ouvrages en forme d’essais. Le maître en la matière, Montaigne, en conclusion de son œuvre justement nommée Les Essais, avait fini par reconnaître : « je suis moi-même la matière de mon livre »
Alors, les romans ? Nombreux sont les romanciers à insérer les intrigues qu’ils imaginent dans un contexte de faits historiques, d'événements d’actualité ou de réflexion prospective. Il n’est pas rare non plus d’y trouver, en toile de fond, des éléments de critique sociale ou sociétale qui font débat. Pour être crédibles, il aura fallu à ces auteurs un travail préparatoire approfondi de documentation et d'analyse. Leur mérite aura été alors de mettre en perspective – fictive, mais réaliste – des idées développées ailleurs par des penseurs essayistes.
Ces romans seraient ainsi, pour les essais, ce que les travaux pratiques sont pour les cours magistraux. Une manière de nous faire partager des observations crédibles, le roman sollicitant notre sensibilité, notre perception intuitive, notre prise de conscience expérimentale, alors que l’essai, plus difficile d’accès, exige concentration, entendement et sens critique.
S’il est enrichissant de lire un roman à message, cela suffit-il à en faire un bon roman ? A l’inverse, un bon roman doit-il obligatoirement porter un message ?
D’un bon roman, nous attendons quoi ? Avant tout, qu’il nous passionne, qu’il nous surprenne, qu’il nous émeuve... Tant mieux s’il y a message en plus.
Comment ça marche ? Le romancier met en scène des personnages et imagine des péripéties, celles-ci étant provoquées et/ou subies par ceux-là. C’est le système scénarisé de ces interactions entre personnages et péripéties qui parvient à nous passionner, à nous surprendre, à nous émouvoir. Essentiel de bien comprendre l’âme humaine, tant pour créer des personnages cohérents, que pour avoir conscience des ressorts qui animent notre sensibilité de lecteur.
Reste le plus important, transmettre par l’écrit : concevoir l’ossature du récit, modeler les phrases, choisir les mots. Mettre en place des « effets littéraires », pour un surcroît de passion, de surprise, d’émotion. Un travail de composition d’artiste.
Un travail de composition qui doit laisser sa part à l'harmonie. Car la lecture est aussi un plaisir de perception harmonique. Affaire de fluidité, d’équilibre de l’écriture, au même titre qu’une musique et qu’une œuvre picturale. Lire une longue phrase de Proust mêlant descriptions, souvenirs, commentaires en une même unité et dans une syntaxe parfaite, offre le même ravissement que certaines toiles de Bonnard ou que l’écoute d’un chœur d’opéra de Mozart, donnant la parole simultanément à plusieurs personnages, ce qui dans la vie courante, conduirait à la cacophonie.
Septembre 2016
8 - Juste note ?
Comme je m’y étais engagé, je note les romans que je lis et que je commente. Sur une échelle de un à cinq, j’indique – dans le désordre – si j’ai aimé, si j’ai aimé un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout. Pas nouveau comme formule.
Dans quelle mesure peut-on considérer mes notes comme « justes » ?
Il m’est arrivé d’être interpellé par un ami lecteur : « tu mets 4 à tel livre ? C’est pourtant sans intérêt et déjà cent fois vu... ». En l’occurence, pas faux !
Ou à l’inverse : « vous avez mal noté tel livre, un chef d’œuvre ; vous n’avez pas compris le fond génial qui sous-tend... ». Possible !
Lors de coups d’oeil rétrospectifs sur mes commentaires et sur mes notes, il m’arrive de me dire, tout seul, que j’ai été ici trop sévère, là trop généreux. Si je devais me prononcer alors, un mois ou six mois après ma lecture, sans doute noterais-je différemment.
Dois-je pour autant changer la note que j’avais inscrite ?
Non !... J’avais donné cette note au livre quelques jours après l’avoir terminé. C’est ainsi que je l’avais jugé, que je l’avais ressenti personnellement, à ce moment là précisément. Ce n’est certes jamais totalement objectif. Cela tient probablement compte de paramètres variables et incontrôlables, tels que mon humeur, la qualité du livre précédent, le temps qu’il fait, etc...
C’est comme ça. Il n’y a ni justesse ni justice en ce bas monde...
Quelle importance, au fond ? Ce qui compte, c’est ce que vous, vous en aurez pensé.
Addendum :
Un mot pour certains ouvrages considérés comme des chefs d'œuvre d’accès difficile.
J’ai pu faire le travail d'initiation indispensable pour en apprécier certains, à en devenir un admirateur inconditionnel. J’ai ainsi commenté et adoré Le bruit et la fureur, de Faulkner, Feu pâle de Nabokov. Je pense aussi à l’ensemble de « La recherche », de Proust, à Ada ou l’ardeur, de Nabokov – encore lui ! –, à Confiteor, de Jaume Cabré…
A première lecture, j’aurais pu juger ces romans incompréhensibles et rebutants.
Je me sens donc dans l'obligation de nuancer mon jugement négatif sur Le roi des aulnes, de Michel Tournier, peut-être aussi sur La conjuration des imbéciles, de J. Kennedy Toole. Le nombre et la qualité de leurs admirateurs me font douter de mon appréciation. Je dois reconnaître que je n’ai pas accordé à ces livres l'investissement intellectuel qu’ils auraient probablement mérité.
Problème de circonstances, d’envie, de disponibilité.... A revoir à l’occasion !
Juillet 2016
7 - Lire en vacances
Certains ne lisent que pendant les vacances.
Je les comprends, c’est ce que j’ai longtemps fait. Que lire alors, quand arrivent ces vacances ? Réponse simple : ce qui nous fait vraiment envie... La diversité des publications est infinie. Il y en a pour tous les goûts.
D’un côté, il y a la littérature. Littérature de récit : romans, récits historiques, biographies... Littérature d’idée : essais, ouvrages scientifiques, économiques... Littérature poétique, etc, etc...
De l’autre côté, les supports écrits n’ayant d’autre ambition que de distraire simplement, de faire rire ou pleurer, ou encore d’impressionner, d’effrayer, d’exciter... : bandes dessinées, historiettes sentimentales, petits thrillers, ouvrages pornos, etc...
J’oubliais les publications d’hommes politiques !... Je ne sais d’ailleurs pas dans quelle catégorie les placer...
Alors que puis-je faire pour vous ? Juste témoigner de ce que j’ai pensé ou ressenti de tel roman. Peut-être vous conseiller. Ceux qui suivent un tant soit peu mon blog savent que je ne lis que des romans.
Voici trois recommandations pour vos vacances :
En attendant Bojangles, de Nicolas Bourdeaut. Une histoire d’amour déjantée, dans un style inattendu. Rire et émotion. Une jolie écriture qui se lit facilement. (Finitude, 160 pages)
Je suis Pilgrim, de Terry Hayes. Un thriller géopolitique, terrifiant et haletant, sur fond de terrorisme islamiste. Un gros pavé qu’on ne peut pas lâcher. (J.-C Lattès, 600 pages)
Purity, de Jonathan Franzen. Une vaste fresque romanesque dans l’air du temps. Journalistes d’investigation et lanceurs d’alertes. Des interrogations, les réponses à la fin. (Édition de l’Olivier, 740 pages).
Bien sûr, il y en a d’autres. Pour plus d’infos, sans quitter le blog, allez sur la rubrique Liste des romans commentés pour consulter la cinquantaine de chroniques publiées depuis dix-huit mois.
Bonnes vacances.
PS : En dernière minute, à ces trois romans, j’ajoute Plus haut que la mer, de Francesca Melandri. Un magnifique roman psychologique en forme de huis-clos, qui m’a bouleversé et dont je viens de publier la chronique. (Gallimard, 220 pages).
Mai 2016
6 – Pour le plaisir
Lire, écrire un commentaire... Encore lire, écrire un nouveau commentaire...Publier sur le blog, sur Babelio, notifier par mail, Facebook ... Presqu'une routine !... Est-ce une astreinte ? Un effort ?... Que reste-t-il du plaisir ?
J’ai toujours aimé les livres. En lisant des romans, des fictions, j’irrigue mon esprit en oxygène ; un esprit sollicité chaque jour par les menaces de l’actualité, par des exigences professionnelles et par l’attention que méritent mes proches.
Lire, c’est l’action et la liberté. Quand je lis, je suis maître de ce que je fais ; j’impose mon tempo, mon rythme : je suspens et je reprends ma lecture quand je le veux. Je m’arrête sur un mot, je relis des passages, des chapitres entiers, si l’envie ou la nécessité m’en vient ; je lève les yeux pour laisser libre cours à mes pensées, à mes réflexions ou à mes rêveries, tout cela sans perdre le fil. Par comparaison, regarder des films ne me procure pas ce même sentiment de liberté active.
Il y a quelques mois, dans cette même rubrique, j’avais expliqué pourquoi je m’étais mis à écrire des chroniques de lectures. A mon sens, les livres ne méritent pas d’être réduits à des plaisirs éphémères et jetables, à consommer à la chaîne. Qu’ils me plaisent ou pas, ce sont des créations artistiques. Pour les ancrer dans ma mémoire, il me faut prendre la plume – ou plutôt le clavier et la souris ! – et mettre mes impressions par écrit.
Ecrire ne me vient pas naturellement. Cela me demande de l’effort, du temps, du travail. Je corrige, je coupe, je restructure, je modifie. Et quand je juge enfin mon texte publiable, je ressens comme un soulagement, peut-être même un accomplissement. De la fierté, aussi. Pas de ce que j’ai écrit. La fierté d’avoir osé ; à chaque fois.
Le plaisir est bien là, avivé par l’effort. Plaisir de lire, plaisir d’écrire. Mais qu’en est-il, objecterez-vous, lorsqu’un livre ne me plaît pas ? Et bien je me console en me réjouissant d’avance de la chronique que j’écrirai et des bons mots que mon mauvais esprit me soufflera.
Les romanciers me fascinent. Sans autre outil que leurs mots, ils nous font entrer dans leur univers d’illusion. A m’en tenir à la quantité de romans publiés, ils sont incroyablement nombreux. Tous n’ont pas du talent. Mais tous ont osé...
Mars 2016
5 - Facile ou difficile ?... J'ai aimé ou pas ?...
Il m'arrive qu'un(e) ami(e) me dise, en substance : pas mal, ton blog, mais moi, je ne lis pas du tout les mêmes livres que toi ; sous-entendu : je ne suis pas un intello comme toi.
Je suis loin d'être un intello ; je ne lis que des romans, des ouvrages qui mêlent divertissement et culture. Certes, à force de lire et de commenter par écrit, je peux aujourd'hui aborder des textes difficiles en y prenant du plaisir.
Il arrive que mes ami(e)s se sous-estiment ; leurs qualités sont pourtant manifestes ; dans l'ensemble, mes lectures sont à leur portée.
Pour mieux les orienter, au bas de chaque commentaire de livre, j'indiquerai désormais mon appréciation sur sa facilité ou sa difficulté d'accès. Ce sera forcément une appréciation très personnelle et subjective ; évidemment discutable.
Elle sera notée sur le modèle des codes de couleur des pistes de ski :
Vert : livre facile
Bleu : livre globalement simple, quelques difficultés ou longueurs isolées
Rouge : livre difficile
Noir : livre très difficile et exigeant, pour lecteurs avertis.
Et pour ceux qui trouvent que mes commentaires ne sont pas assez tranchés et qu'on ne sait pas toujours clairement si j'ai aimé ou pas, je serai désormais explicite sous la forme suivante :
J'ai aimé OOO
J'ai aimé... un peu OO
J'ai aimé beaucoup OOOO
J'ai aimé passionnément OOOOO
J'ai aimé... pas du tout O
Janvier 2016
4 - Un an...
Cela fait maintenant un an que j'écris une critique de chaque roman que je lis. En 2015, 31 ouvrages.
C'est à la fois peu et beaucoup...
31, c'est peu au regard du nombre de romans nouveaux, récents et anciens que je voudrais lire ou relire. En comptant les parutions d'une seule année – même limitées à celles qui m'attirent –, j'ai le sentiment, chaque fois que je ferme un livre, d'en avoir toujours autant à lire… Sisyphe !... Mais Sisyphe heureux, pour reprendre l'expression de Camus ; car quelle importance ?
31, c'est beaucoup pour moi, car écrire la critique d'un livre peut me prendre autant de temps que sa lecture. Et cela reste une activité de loisir limitée aux temps libres que m'octroie ma vie professionnelle.
Réflexion stratégique : parmi mes 31 romans de 2015, 16 datent de l'année, 13 des années récentes, 2 sont des classiques du vingtième siècle (et sont des relectures). En 2016, j'essaierai d'augmenter ce dernier chiffre, quitte à être plus sélectif sur les parutions de l'année.
Si je me réfère aux notes que j'ai attribuées (site Babelio), il n'y a que 5 livres qui ne m'ont pas plu. Mais pas de regret, j'avoue me délecter à rédiger la critique d'un livre que je n'ai pas aimé ; mon sadisme dans l'écriture l'emporte sur mon masochisme de lecteur.
Un point sur la liseuse et la lecture numérique. Je m'y suis très bien habitué, avec toutefois le sentiment diffus de lire plus lentement ; aucune importance, après tout, le plaisir est là. Et puis c'est très pratique, notamment en vacances. Un inconvénient : impossible de prêter un livre pour inciter un proche au partage d'une lecture !
Un aveu : j'ai à plusieurs reprises éprouvé le besoin d'entrer dans une librairie pour voir en vrai, soupeser et feuilleter les livres numériques que j'avais lus.
Novembre 2015
3 - Mue !... Transformation, si vous préférez...
J’ai déjà expliqué que mon rapport à la lecture avait évolué depuis que j’écris et publie des commentaires. Ma mue se poursuit : sur les conseils d’amis éclairés, j'ai acheté une liseuse électronique. C'est mon rapport au livre qui change désormais.
Avec La septième fonction du langage et Le chardonneret, j'ai lancé ma bibliothèque numérique. Ma bibliothèque "papier" ne bougera plus. Ça tombe bien, elle est pleine, archipleine. Sur les étagères, les brochés Gallimard et Grasset – que je contemple avec un brin de contentement même si je n'ai pas une âme de collectionneur – sont tellement serrés qu'il est difficile d'en sortir un ; quant à le remettre en place !... Pareil pour les folios, accumulés dans les années 80, et dont je n'ai gardé que les œuvres majeures, les autres se morfondant dans des cartons à la cave, ignorés du monde insoucieux. On ne jette pas les livres "papier"...
Et le livre numérique, que m’inspire-t-il en première approche ? Rien de plus simple que l'acquisition d'un ouvrage : envie d'un titre, trois minutes maxi, et c'est prêt à lire ! A voir à l'usage si c'est un avantage ou un inconvénient. Oublier ce qui pourrait s'appeler la "jauge", avec prise en main : plus de possibilité de soupeser, d'examiner, de feuilleter ; plus d'appréciation a priori telle que : gros livre pour les vacances, petit livre pour le week-end, c'est écrit petit, les pages sont denses, etc...
Je me suis facilement adapté au mode de lecture. Un peu troublé au début par l'absence de numéro de page – quand on peut varier la taille des caractères, des interlignes et des marges sur un écran fixe, il n'y a plus de pagination –, je me suis habitué au numéro d'"emplacement". J’éprouve un sentiment de grande concentration dans ma lecture ; c’est peut-être dû au fait que j’ai sous les yeux un écran unique, au lieu d’avoir dans mon champ de vision les deux pages du livre ouvert ainsi que la perception du volume des pages lues et à lire. Il faut dire que la liseuse est extrêmement légère et que cela rend très agréable la lecture dans la durée, à comparer au maniement de certains bouquins très lourds qui exigent des changements de position selon qu'on lit une page droite ou gauche. Enfin, un avantage important pour l'insomniaque que je suis, la possibilité de lire la nuit sans allumer la lumière.
Premières impressions positives, donc. Rendez-vous dans trois mois pour faire le point.
Septembre 2015
2 - Evolution
Prétextant le manque de temps, j'avais jusqu'à présent comme principe de ne lire que pendant mes vacances. En prévision, j'achetais un paquet de livres, comme pour réparer une abstinence honteuse. J'en enchaînais la lecture avec frénésie, passant directement de la dernière page de l'un à la première du suivant, comme un gros fumeur qui allume chaque cigarette avec le mégot de la précédente ou un boulimique qui engloutit sans respirer une série d'éclairs au chocolat.
De chaque livre, je ne gardais ainsi que le plaisir de sa découverte, plaisir instantané et éphémère dont l'effet était d'enrayer l'ancrage dans ma mémoire du livre précédent.
Il y a ainsi dans ma bibliothèque des livres dont le titre et l'auteur ne me disent rien. Depuis quand sont-ils là ? Les ai-je lus ?... Je ne sais pas !
Récemment, j'en ouvre un, me mets à lire. Aussitôt, je sais que je l'ai déjà lu. Page après page, au fur et à mesure de ma lecture, je reconnais le récit, me souviens même de mon ressenti ; sans pour autant être capable de reconstituer la suite de l’histoire. C’est comme en musique avec une œuvre qu'on a déjà écoutée ; on peut la fredonner en même temps qu'on l'écoute, on peut parfois anticiper une ou deux mesures à venir, mais on n'est pas capable de reconstituer l'ensemble.
Ce n’est pas grave. Relire un bon livre est toujours un plaisir. Mais ça va effectivement mieux en l’écrivant ! Depuis que je commente mes lectures, avec ce blog, mon rapport même à la lecture a changé.
J'ai donc décidé de continuer à lire tout au long de l'année. Pas au même rythme que pendant les vacances, certes. Mais prendre 1 heure ou 2, la nuit ou le week-end, pour avancer dans un roman, cela ne pose pas de problème. De même pour écrire le commentaire. On trouve toujours le temps de faire quelque chose qu'on a vraiment envie de faire.
Juin 2015
1 - Présentation
J'aime la littérature, surtout les romans. Mon activité professionnelle me laisse peu de temps pour lire, mais j'ai mes vacances et quelques week-ends, d'autant plus que je ne fais ni golf, ni tennis, ni ski, ni bateau, ni aucun sport chronophage ; je ne joue pas non plus au bridge, ni à aucun jeu. Mes temps libres, je les consacre à la lecture.
Des centaines de romans qu'avec les années j'ai eus entre les mains et que j'ai souvent lus avec plaisir, il reste peu de traces dans ma mémoire. Il arrive même que je ne me souvienne même pas si j'ai lu tel ou tel titre. C'est dommage, il faut que cela change.
Et donc, ça va mieux en l'écrivant ! C'est le nom de ce blog où je consigne depuis le début de l'année, un commentaire sur chaque roman que je lis. Car encore faut-il le lire avant ! Je le fais pour des ouvrages actuels ou récents, et aussi pour des plus anciens que je relis 10, 20, 40 ans après.
Ce sont mes impressions que j'écris, en aucun cas un résumé. Je les publie aussi sous le pseudonyme d'Archie sur le site de lecture Babelio.com. Si mes écrits vous éclairent pour un choix de lecture, tant mieux. S'ils vous incitent à me faire part de votre propre ressenti, c'est avec plaisir.
Publié le par Alain Schmoll dans Littérature, critique littéraire, romans
Prochains romans
379 - Cézembre, d'Hélène Gestern
378 - Jour de ressac, Maylis de Kerangal
Romans commentés
En cliquant sur un titre, vous accédez directement à la page de la chronique.
Pour trouver un titre, tapez un mot clé dans la boîte de dialogue "Recherche"
2024
377 - La Petite Bonne, de Bérénice Pichat
376 - La Femme de ménage, de Freida McFadden
375 - Les Enfants Oppermann, de Lion Feuchtwanger
374 - Jacaranda, de Gaël Faye
373 - Long Island, de Colm Toibin
372 - Bien-être, de Nathan Hill
371 - Houris, de Kamel Daoud
370 - Les Guerriers de l'hiver, d'Olivier Norek
369 - Cabane, d'Abel Quentin
368 - Le dernier étage du monde, de Bruno Markov
367 - L'Armée des ombres, de Joseph Kessel
366 - Le Barman du Ritz, de Philippe Collin
365 - Le Venin des souvenirs, de Sophie Lebarbier
364 - Il ne se passe jamais rien ici, d'Olivier Adam
363 - Au nord de la frontière, de R.J. Ellory
362 - La Cité sous les cendres, de Don Winslow
361 - Papi Mariole, de Benoît Philippon
360 - Shit !, de Jacky Schwartzmann
359 - La double Vie de Dina Miller, de Zoé Brisby
358 - L'inconnue du portrait, de Camille de Peretti
357 - Quelqu'un d'autre, de Guillaume Musso
356 - Un animal sauvage, de Joël Dicker
355 - La Conjuration de Dante, de Fabrice Papillon
354 - L'Année de la sauterelle, de Terry Hayes
353 - Gatsby le Magnifique, de Francis Scott Fitzgerald
352 - Le docteur Jivago, de Boris Pasternak
351 - Les alchimies, de Sarah Chiche
350 - J'ai péché, péché dans le plaisir, d'Abnousse Shalmani
349 - Le fils du père, de Victor del Arbol
348 - D'or et de jungle, de Jean-Christophe Rufin
347 - Le sang des innocents, de S.A. Cosby
346 - La Sentence, de Louise Erdrich
345 - Qui après nous vivrez, de Hervé Le Corre
344 - Et c'est ainsi que nous vivrons, de Douglas Kennedy
343 - Et vous passerez comme des vents fous, de Clara Arnaud
342 - Personne ne meurt à Longyearbyen, de Morgan Audic
2023
341 - La vie en fuite, de John Boyne
340 - La Bibliothécaire d'Auschwitz, d'Antonio Iturbe
339 - Les Aiguilles d'or, de Michaël McDowell
338 - Trust, de Hernan Diaz
337 - Ouragans tropicaux, de Leonardo Padura
336 - La dernière porte avant la nuit, d'Antonio Lobo Antunes
335 - Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde, de Wole Soyinka
334 - Adieu Zanzibar, de Abdulrazak Gurnah
333 - Western, de Maria Pourchet
332 - Humus, de Gaspard Koenig
331 - L'Enragé, de Sorj Chalandon
330 - Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea
329 - Sidi, d'Arturo Pérez-Reverte
328 - Le Romantique, de William Boyd
327 - Le Silence, de Dennis Lehane
326 - Ecoutez-moi jusqu'à la fin, de Tess Gunty
325 - La Trilogie berlinoise, de Philip Kerr
324 - Vie et destin, de Vassili Grossman
323 - La femme en feu, de Lisa Barr
322 - La Doublure, de Mélissa da Costa
321 - Colombian psycho, de Santiago Gamboa
320 - Les éclats, de Bret Easton Ellis
319 - La femme qui en savait trop, de Marie Benedict
318 - Franz Kafka ne veut pas mourir, de Laurent Seksik
317 - Quand tu écouteras cette chanson, de Lola Lafon
316 - Le bureau d'éclaircissement des destins, Gaëlle Nohant
315 - Ceci n'est pas un fait divers, de Philippe Besson
314 - Le silence et la colère, de Pierre Lemaitre
313 - L'espion qui aimait les livres, de John Le Carré
312 - Tomás Nevinson, de Javier Marias
2022
309 - Patte blanche, de Kinga Wyrzykowska
308 - Roman Fleuve, de Philibert Humm
307 - Le Magicien, de Colm Toibin
306 - La Cité des nuages et des oiseaux, d'Anthony Doerr
305 - Paysages trompeurs, de Marc Dugain
304 - Qui se souviendra de Phily-Jo ?, de Marcus Malte
303 - La vie clandestine, de Monica Sabolo
302 - Les liens artificiels, de Nathan Devers
301 - Cher connard, de Virginie Despentes
300 - L’homme peuplé, de Franck Bouysse
299 - Ohio, de Stephen Markley
298 - Les hommes ont peur de la lumière, de Douglas Kennedy
297 - Les Nuits de la peste, d'Orhan Pamuk
296 - Madame Hayat, d'Ahmet Altan
295 - L'Horizon d'une nuit, de Camilla Grebe
294 - Une voisine encombrante, de Shari Lapena
293 - Pour qui sonne le glas, d'Ernest Hemingway
292 - La Condition humaine, d'André Malraux
291 - Les abeilles grises, d'Andreï Kourkov
290 - Le mage du Kremlin, de Giuliano da Empoli
289 - Dans les brumes de Capelans, d'Olivier Norek
288 - Rien ne t'efface, de Michel Bussi
287 - Celui qui veille la nuit, de Louise Erdrich
286 - Le Cercueil de Job, de Lance Weller
285 - Connemara, de Nicolas Mathieu
284 - Le Grand Monde, de Pierre Lemaitre
283 - Le lac de nulle part, de Pete Fromm
282 - Ton absence n'est que ténèbres, de Jon Kalman Stefansson
281 - La décision, de Karine Tuil
280 - anéantir, de Michel Houellebecq
279 - Elise sur les chemins, de Bérangère Cournut
278 - Le ladies football club, de Stefano Massini
277 - Terra Alta, de Javier Cercas
276 - Lilas rouge, de Reinhard Kaiser-Mühlecker
2021
275 - Le dernier tribun, de Gilles Martin-Chauffier
274 - La nuit des orateurs, de Hédi Kaddour
273 - La plus secrète mémoire des hommes, de Mohamed Mbougar Sarr
272 - Le Voyant d'Etampes, d'Abel Quentin
271 - Temps sauvages, de Mario Vargas Llosa
270 - Poussière dans le vent, de Leonardo Padura
269 - La carte postale, d'Anne Berest
268 - Artifices, de Claire Berest
267 - Il était une fois à Hollywood, de Quentin Tarantino
266 - Au printemps des monstres, de Philippe Jaenada
265 - Solomon Gursky, de Mordecai Richler
264 - Mendelssohn est sur le toit, de Jiri Weil
263 - Les Racines du ciel, de Romain Gary
262 - Les Cavaliers, de Joseph Kessel
261 - L'Hôtel de verre, d'Emily St. John Mandel
260 - L'Eau rouge, de Jurica Pavicic
259 - Trio, de William Boyd
258 - Billy Wilder et moi, de Jonathan Coe
257 - Trois, de Valérie Perrin
256 - Des diables et des saints, de Jean-Baptiste Andrea
255 - Le fauteuil de l'officier SS, de Daniel Lee
254 - Une maison sur l'eau, d'Emuna Elon
253 - Les Terres promises, de Jean-Michel Guénassia
252 - Sabotage, d'Arturo Pérez-Reverte
251 - L'affaire Clara Miller, d'Olivier Bal
250 - Les protégés de Sainte Kinga, de Marc Voltenauer
249 - Les raisins de la colère, de John Steinbeck
248 - Et quelquefois j'ai comme une grande idée, de Ken Kesey
247 - La peste, d'Albert Camus
246 - Mémoires d'Hadrien, de Marguerite Yourcenar
245 - On n'y échappe pas, de Boris Vian / Oulipo
244 - Broadway, de Fabrice Caro
243 - Le Sel de tous les oublis, de Yasmina Khadra
242 - Buveurs de vent, de Franck Bouysse
241 - La Proie, de Deon Meyer
240 - La Frontière, de Don Winslow
2020
239 - Le métier de mourir, de Jean-René Van der Plaetsen
238 - La vie joue avec moi, de David Grossman
237 - Retour à Martha's Vineyard, de Richard Russo
236 - Le Cœur synthétique, de Chloé Delaume
235 - La petite Hongroise au manteau vert, de Cédric Charles Antoine
234 - Le Fil rompu, de Céline Spierer
233 - American Dirt, de Jeanine Cummins
232 - Nickel boys, de Colson Whitehead
231 - La dernière interview, d'Eshkol Nevo
230 - Impossible, d'Erri de Luca
229 - Betty, de Tiffany McDaniel
228 - Arrive un vagabond, de Robert Goolrick
227 - L'Anomalie, de Hervé Le Tellier
226 - L'étoile du nord, de D.B. John
225 - Etés anglais (La saga des Cazalet, volume 1), d’Elisabeth Jane Howard
224 - L’énigme de la chambre 622, de Joël Dicker
223 - Ombres sur la Tamise, de Michael Ondaatje
222 - Retour de service, de John Le Carré
221 - L’amitié est un cadeau à se faire, de William Boyle
220 - De bonnes raisons de mourir, de Morgan Audic
219 - Le cas Fitzgerald, de John Grisham
218 - Le Grand Art, de Léa Simone Allegria
217 - Le Désert des Tartares, de Dino Buzzati
216 - Le Rivage des Syrtes, de Julien Gracq
215 - Et Nietzsche a pleuré, d’Irvin Yalom
214 - Lake Success, de Gary Shteyngart
213 - Là où chantent les écrevisses, de Delia Owens
212 - Rouge Tango, de Charles Aubert
211 - La soustraction des possibles, de Joseph Incardona
210 - Belle du Seigneur, d’Albert Cohen
209 - Ada ou l’Ardeur, de Vladimir Nabokov
208 - Les Testaments, de Margaret Atwood
207 - Une machine comme moi, de Ian McEwan
206 - Americanah, de Chimamanda Ngozi Adichie
205 - Zébu boy, d’Aurélie Champagne
204 - Miroir de nos peines, de Pierre Lemaître
203 - Vie de Gérard Fulmard, de Jean Echenoz
202 - J’irai tuer pour vous, d’Henri Loevenbruck
201 - Surface, d’Olivier Norek
2019
200 - Opus 77, d'Alexis Ragougneau
199 - Âme brisée, d'Akira Mizubayaschi
198 - Par-delà la pluie, de Victor del Arbol
197 - Berta Isla, de Javier Marías
196 - Un livre de martyrs américains, de Joyce Carol Oates
195 - Mécanique de la chute, de Seth Greenland
194 - Solénoïde, de Mircea Cartarescu
193 - Tous les hommes du roi, de Robert Penn Warren
192 - Le coeur battant du monde, de Sébastien Spitzer
191 - Où bat le coeur du monde, de Philippe Hayat
190 - Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon, de Jean-Paul Dubois
189 - Les choses humaines, de Karine Tuil
188 - Le schmock, de Franz-Olivier Giesbert
187 - La vie secrète des écrivains, de Guillaume Musso
186 - L'amour est aveugle, de William Boyd
185 - Salina, de Laurent Gaudé
184 - Le Maître et Marguerite, de Mikhaïl Boulgakov
183 - Une journée d'Ivan Denissovitch, d'Alexandre Soljenitsyne
182 - Demain c'est loin, de Jacky Schwartzmann
181 - Sauver Mozart, de Raphaël Jerusalmy
180 - Belle-Amie, de Harold Cobert
179 - Bel-Ami, de Guy de Maupassant
178 - Matador yankee, de Jean-Baptiste Maudet
177 - San Perdido, de David Zukerman
176 - L'Empreinte, d'Alexandria Marzano-Lesnevich
175 - Le Pays des oubliés, de Michael Farris Smith
174 - Les vivants au prix des morts, de René Frégni
173 - Né d'aucune femme, de Franck Bouysse
172 - La Cathédrale de la mer, d'Ildefonso Falcones
171 - Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo
170 - Après la guerre, d'Hervé Le Corre
169 - La guerre est une ruse, de Frédéric Paulin
168 - L'homme qui aimait les chiens, de Leonardo Padura
167 - Tous, sauf moi, de Francesca Melandri
166 - Les gratitudes, de Delphine de Vigan
165 - Sérotonine, de Michel Houellebecq
164 - Martin Eden, de Jack London
163 - Washington Square, d'Henry James
- Face à face : Les Piliers de la Terre, de Ken Follett - par Ode
- Face à face : Les Piliers de la Terre, de Ken Follett - par Alain
162 - Grand frère, de Mahir Guven
161 - Là où les chiens aboient par la queue, d'Estelle-Sarah Bulle
160 - Le portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde
159 - Rebecca, de Daphné du Maurier
2018
156 - Changer l'eau des fleurs, de Valérie Perrin
155 - Le garçon qui courait, de François-Guillaume Lorrain
154 - Cette chose étrange en moi, d'Orhan Pamuk
153 - La maison Golden, de Salman Rushdie
152 - Hôtel Waldheim, de François Vallejo
151 - Un gentleman à Moscou, d'Amor Towles
- Face à face : Une vie comme les autres, de Hanya Yanagihara - par Nicole
- Face à face : Une vie comme les autres, de Hanya Yanagihara - par Alain
150 - Le joueur d'échecs, de Stefan Zweig
149 - Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, de Stefan Zweig
148 - La religion, de Tim Willocks
147 - La révolte, de Clara Dupont-Monod
- Face à face : L'ordre du jour, d'Eric Vuillard - par Michèle
- Face à face : L'ordre du jour, d'Eric Vuillard - par Alain
146 - Forêt obscure, de Nicole Krauss
145 - L'homme surnuméraire, de Patrice Jean
- Face à face : Chanson douce, de Leila Slimani - par Michèle
- Face à face : Chanson douce, de Leila Slimani - par Alain
144 - Un monde à portée de main, de Maylis de Kérangal
143 - 37, étoiles filantes, de Jérôme Attal
142 - La tache, de Philip Roth
141 - Pastorale américaine, de Philip Roth
140 - Une odyssée - Un père, un fils, une épopée, de Daniel Mendelsohn,
139 - Un été avec Homère, de Sylvain Tesson
138 - La famille Karnovski, de Israël Joshua Singer
137 - La famille Moskat, d'Isaac Bashevis Singer
136 - Mon désir le plus ardent, de Pete Fromm
135 - Les déracinés, de Catherine Bardon
134 - Kabukicho, de Dominique Sylvain
133 - Pour services rendus, d'Iain Levison
132 - Eugénia, de Lionel Duroy
131 - No home, de Yaa Gyasi
130 - Jours de miel, d'Eshkol Nevo
129 - La neige noire, de Paul Lynch
128 - My absolute darling, de Guillaume Tallent
127 - Un fond de vérité, de Zygmunt Miloszewski
126 - Les vestiges du jour, de Kazuo Ishiguro
125 - 4 3 2 1 , de Paul Auster
124 - César Birotteau, d'Honoré de Balzac
123 - Article 353 du code pénal, de Tanguy Viel
122 - L'amie prodigieuse, tome 4 - L'enfant perdue, d'Elena Ferrante
121 - Couleurs de l'incendie, de Pierre Lemaître
120 - Nos richesses, de Kaouther Adimi
119 - Dans l'épaisseur de la chair, de Jean-Marie Blas de Roblès
118 - A l'Ouest rien de nouveau, d’Erich Maria Remarque
117 - La servante écarlate, de Margaret Atwood
2017
114 - Le fils du héros, de Karla Suarez
113 - Le Dit de Tianyi, de François Cheng
112 - Abigaël, de Magda Szabo
111 - La promesse de l'aube, de Romain Gary
110 - L'ordre du jour, d'Eric Vuillard
109 - La disparition de Josef Mengele, d'Olivier Guez
108 - Le déjeuner des barricades, de Pauline Dreyfus
107 - Trois jours chez ma tante, d'Yves Ravey
106 - Nulle part sur la terre, de Michael Farris Smith
105 - Les buveurs de lumière, de Jenni Fagan
104 - Sucre noir, de Miguel Bonnefoy
103 - Les fantômes du vieux pays, de Nathan Hill
102 - Le cénotaphe de Newton, de Dominique Pagnier
101 - Le sympathisant, de Viet Thanh Nguyen
100 - Sharko, de Franck Thilliez
99 - La Daronne, d'Hannelaure Cayre
98 - La mémoire est une chienne indocile, d'Elliot Perlman
97 - A la vitesse de la lumière, de Javier Cercas
96 - Une partie du tout, de Steve Toltz
95 - Le gang des rêves, de Luca di Fulvio
94 - Deux hommes de bien, d'Arturo Pérez-Reverte
93 - Miniaturiste, de Jessie Burton
92 - L'affaire Rosenblatt, de Joel Haroche
91 - La tresse, de Laetitia Colombani
90 - Anna Karénine, de Léon Tolstoï
89 - Crime et châtiment, de Fiodor Dostoïevski
88 - Les dieux du tango, de Carolina de Robertis
87 - Price (Rencontre d'été), de Steve Tesich
86 - L'île des chasseurs d'oiseaux, de Peter May
85 - L'archipel d'une autre vie, d'Andreï Makine
84 - Beauté, de Philippe Sollers
83 - L'histoire de l'amour, de Nicole Krauss
82 - Le fils, de Philipp Meyer
81 - L'amie prodigieuse, tome 3 - Celle qui fuit et celle qui reste, d'Elena Ferrante
79 - Le tort du soldat, d'Erri de Luca
78 - La vieille dame qui avait vécu dans les nuages, de Maggie Leffler
77 - Une vie entre deux océans, de M.L.Stedman
76 - Ce qu'il nous faut, c'est un mort, d'Hervé Commère
75 - Le dernier des nôtres, d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre
74 - Pukhtu Primo, de DOA
2016
72 - La lucidité, de José Saramago
71 - Le commis, de Bernard Malamud
70 - La bibliothèque des coeurs cabossés, de Katarina Bivald
69 - Les vies de papier, de Rabih Alameddine
68 - Chanson douce, de Leila Slimani
67 - Babylone, de Yasmina Reza
66 - L'insouciance, de Karine Tuil
64 - Judas, d'Amos Oz
63 - La valse des arbres et du ciel, de Jean-Michel Guénassia
62 - La succession, de Jean-Paul Dubois
61 - Ecoutez nos défaites, de Laurent Gaudé
60 - Otages intimes, de Jeanne Benameur
59 - Demande à la poussière, de John Fante
58 - Et je danse, aussi, de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Bondoux
57 - La fête au bouc, de Mario Vargas Llosa
56 - Le dernier des Justes, d'André Schwarz-Bart
55 - Gouverneurs de la rosée, de Jacques Roumain
54 - L'amie prodigieuse, tome 2 - Le nouveau nom, d'Elena Ferrante
53 - L'amie prodigieuse, tome 1 - Enfance, adolescence, d'Elena Ferrante
52 - Plus haut que la mer, de Francesca Melandri
51 - Désolée, je suis attendue, d'Agnès Martin-Lugand
50 - Cette nuit je l'ai vue, de Drago Jancar
49 - Sens dessus dessous, de Milena Agus
48 - Le mystère Henri Pick, de David Foenkinos
47 - Purity, de Jonathan Franzen
46 - Le livre des Baltimore, de Joël Dicker
45 - Je suis Pilgrim, de Terry Hayes
44 - Les piliers de la terre, de Ken Follett
43 - La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole
42 - Trois jours et une vie, de Pierre Lemaitre
41 - En attendant Bojangles, d'Olivier Bourdeaut
40 - Saga, de Tony Benacquista
39 - Demande, et tu recevras, de Sam Lipsyte
38 - Golem, de Pierre Assouline
37 - La femme qui avait perdu son âme, de Bob Shacochis
36 - Le roi des aulnes, de Michel Tournier
35 - Le parfum, de Patrick Süskind
34 - Profession du père, de Sorj Chalandon
33 - Boussole, de Mathias Enard
32 - Les aventures extraordinaires de Kavalier et Clay, de Michael Chambon
2015
30 - Toutes les vagues de l'océan, de Victor del Arbol
29 - Les vies multiples d'Amory Clay, de William Boyd
28 - Titus n'aimait pas Bérénice, de Nathalie Azoulai
27 - 2084 - La fin du monde, de Boualem Sansal
26 - Le chardonneret, de Donna Tartt
25 - La septième fonction du langage, de Laurent Binet
24 - Le bruit et la fureur, de William Faulkner
23 - Academy street, de Mary Costello
22 - Un homme effacé, d'Alexandre Postel
21 - Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon
20 - Ce qui reste de nos vies, de Zeruya Shalev
19 - Jacob, Jacob, de Valérie Zénatti
18 - Trompe-la-mort, de Jean-Michel Guénassia
17 - Amours, de Léonor de Récondo
16 - Et rien d'autre, de James Salter
15 - La fille du train, de Paula Hawkins
14 - Lola Bensky, de Lily Brett
13 - Temps glaciaires, de Fred Vargas
12 - Toute la lumière que nous ne pouvons voir, d'Anthony Doerr
11 - Feu pâle, de Vladimir Nabokov
10 - L’amour et les forêts, de Eric Reinhardt
9 - Check-point, de Jean-Philippe Rufin
8 - Soumission, de Michel Houellebecq
7 - Une disparition inquiétante, de Dror Mishani
6 - Plonger, de Christophe Ono-dit-Biot
5 - Pas pleuré, de Lydie Salvayre
4 - Charlotte, de David Foenkinos
3 - Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, de Patrick Modiano
2 - Meursault contre-enquête, de Kamel Daoud
1 - Le complexe d'Eden Bellwether, de Benjamin Wood
/image%2F1426270%2F20230713%2Fob_43d236_img-0417.jpeg)
